Occurences de l'expression

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pour COLLE, Charles

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L'AMANT ANONYME (1781)

1. Tout le monde est à la promenade. (Acte 1, scène 1, OPHÉMON)
2. Pendant que nous sommes seuls, relisons un peu la lettre de Monsieur le Vicomte... (Acte 1, scène 1, OPH?MON)
3. Songez bien à votre déguisement ; que la jeune Villageoise sache parfaitement son rôle... (Acte 1, scène 1, OPH?MON)
4. Moi, grave Professeur_de_Langues_et_de_Sciences, me voilà devenu l'Agent d'une intrigue amoureuse, la plus bizarre, la plus romanesque !... (Acte 1, scène 1, OPHÉMON)
5. Mais je suis encore bien loin de me flatter du succès. (Acte 1, scène 1, OPH?MON)
6. Tous mes progrès se bornent à lui inspirer quelque légère curiosité. (Acte 1, scène 1, OPH?MON)
7. Quelle femme extraordinaire ! (Acte 1, scène 1, OPH?MON)
8. Quelle obstination dans ses systèmes ! (Acte 1, scène 1, OPH?MON)
9. Monsieur_le_Vicomte_de_Clémengis, votre ancien élève, arrive ; son courrier est là-bas. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
10. Bon, Vous me surprenez beaucoup. (Acte 1, scène 2, OPHÉMON)
11. Il semblait avoir totalement oublié Léontine. (Acte 1, scène 2, OPH?MON)
12. Cette négligence est d'autant plus singulière, que Madame l'a toujours distingué avant qu'elle fût veuve. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
13. Il lui a rendu de grands services ; car il était l'ami intime de son mari, et il les a plus d'une fois raccommodés ensemble. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
14. Madame en a conservé beaucoup de reconnaissance, et elle disait souvent que c'était le seul homme qu'elle estimât, d'autant plus qu'il n'avait jamais été amoureux d'elle. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
15. Il a eu grande raison : car vous avez vu comme Léontine, depuis son veuvage, a traité tous ceux qui aspiraient à sa main. (Acte 1, scène 2, OPHÉMON)
16. Mais, dame, mettez-vous à sa place. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
17. Elle avait épousé son amant, celui qu'elle avait choisit entre mille, et vous savez comme il l'a rendue malheureuse. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
18. Et puis elle n'aime rien, elle est belle, jeune, riche et libre ; elle a des goûts solides. (Acte 1, scène 2, OPHÉMON)
19. Allez, je vous proteste que le Vicomte va bien l'entretenir dans ses sentiments à cet égard. (Acte 1, scène 2, OPH?MON)
20. C'est l'homme le plus opposé au mariage, et qui a le plus d'éloignement pour les femmes. (Acte 1, scène 2, OPH?MON)
21. Je n'y ai rien fait ; il est né comme cela : austère, méprisant l'amour, et sauvage par caractère autant que par système. (Acte 1, scène 2, OPHÉMON)
22. Loin du monde et de ses amants, à soixante lieues de Paris, seule avec son amie Dorothée, elle dit en arrivant ici, qu'il n'y avait que le Vicomte à qui elle pût permettre de venir troubler un si doux tête-à-tête. (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
23. Pour moi, depuis huit jours que nous sommes dans cette solitude, j'y meurs déjà d'ennui, je regrette vivement cette cour si brillante, dont Léontine était entourée, et surtout cet amant singulier, ce lutin, ce... (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
24. Dites donc comment vous l'appeliez ? (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
25. Oh que j'aimerais un Sylphe, moi ! (Acte 1, scène 2, ROSALIE)
26. Mais à propos, voici l'heure où Léontine doit rentrer de la promenade pour la lecture ; il faut que je m'y rende. (Acte 1, scène 2, OPHÉMON)
27. C'est un bon homme pour un Savant, que ce Monsieur Ophémon. (Acte 1, scène 3, ROSALIE)
28. Il parle come un autre ; il a un sang froid, une certaine gravité tout à fait drôle. (Acte 1, scène 3, ROSALIE)
29. S'il n'entretenait pas ma Maîtresse dans toutes ses rêveries de sciences et d'études, je l'aimerais. (Acte 1, scène 3, ROSALIE)
30. Tant mieux ; il y a longtemps que je n'ai pas causé à mon aise, et je vais m'en dédommager amplement. (Acte 1, scène 3, ROSALIE)
31. Jeannette et Colin s'aimaient ; Jeannette et Colin étaient les bergers les plus pauvres du Hameau, et Madame, bienfaisante et sensible, dote et marie ce soir Jeannette et Colin. (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
32. Comment n'est-elle pas blessée du spectacle d'une noce ? (Acte 1, scène 4, PICARD)
33. De notre amant invisible... anonyme. (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
34. Il y a environ huit mois, dans le temps du départ de ton Maître, vers le commencement de l'hiver, un mois après que le bon homme Ophémon fut entré chez nous... (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
35. Eh, pour Dieu, laisse-là tes époques, et venons au fait : je ne me soucie pas de la date. (Acte 1, scène 4, PICARD)
36. Eh bien, alors Léontine reçut une lettre anonyme... (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
37. Sais-tu ce que c'est qu'une lettre anonyme ? (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
38. On y disait que la passion, l'estime... la crainte... que... (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
39. Elle en reçut comme cela cinq ou six. (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
40. L'Anonyme était grand Écrivain. (Acte 1, scène 4, PICARD)
41. Enfin, tous les jours amenaient quelque aventure nouvelle, de la musique, des fêtes... (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
42. Des fêtes anonymes ? (Acte 1, scène 4, PICARD)
43. Assurément, des concerts sous ses fenêtres, à des promenades... (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
44. Tu sais qu'elle avait une maison au bois de Boulogne ; eh bien, tous les soirs c'était des chants délicieux, des feux d'artifice, avec son chiffre et son nom tracés partout, et il n'y a pas un arbre dans le bois qui ne soit rempli de vers et d'emblèmes. (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
45. Comment, diantre ! (Acte 1, scène 4, PICARD)
46. Voilà du solide, et l'on n'a pas même soupçonné ?... (Acte 1, scène 4, PICARD)
47. Et comment aurait-elle pu lui tourner la tête à cet excès ? (Acte 1, scène 4, PICARD)
48. Il y a du merveilleux là-dedans. (Acte 1, scène 4, PICARD)
49. D'abord, mon Maître a passé trois mois à son Régiment ; ensuite il a été dans sa Terre de Picardie. (Acte 1, scène 4, PICARD)
50. Là, il ne voyait personne ; il écrivait toute la journée, et puis quelquefois il partait brusquement tout seul, et ne revenait qu'au bout de huit, dix ou douze jours. (Acte 1, scène 4, PICARD)
51. Comment ! (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
52. Absolument seul. (Acte 1, scène 4, PICARD)
53. Quel homme bizarre ! (Acte 1, scène 4, ROSALIE)
54. Madame sera contente. (Acte 1, scène 5, ROSALIE)
55. Cette noce me fait plaisir. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
56. Cependant je me reproche d'avoir cédé si facilement à ma sensibilité, en unissant deux personnes qui vraisemblablement un jour m'en sauront mauvais gré. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
57. Toujours les mêmes idées, et tout cela d'après votre exemple. (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
58. Susceptible, violente, inquiète, vous fîtes vous-même le malheur de votre vie. (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
59. Il fallait me contenter d'un ami. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
60. Sans objet de jalousie, sans raison aux yeux du monde, je devins fâcheuse, parce que je me trouvais à plaindre. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
61. Bientôt je me rendis importune et désagréable. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
62. J'éclatai ; on osa me parler en maître ; le ressentiment, la fierté se joignirent à l'amour mécontent, et je ne connus plus de bornes. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
63. Sans le Vicomte, vous n'ignorez pas à quelles extrémités je me serais portée. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
64. Enfin, je parvins à me faire haïr... (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
65. Il m'aimait à sa manière, comme les hommes savent aimer, en me négligeant, en se livrant à toutes les vaines dissipations qui l'arrachaient d'auprès de moi. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
66. Quelle était ma folie, d'oser attendre et d'exiger un retour que l'homme le plus sensible ne pourra jamais accorder ! (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
67. Je conviens qu'il n'avait pas une âme assez délicate, assez passionnée pour la vôtre : mais croyez qu'il en existe. (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
68. Vous jugez des hommes avec trop de prévention. (Acte 1, scène 6, DOROTH?E)
69. Il vous déclare qu'il vous aime depuis plus de huit ans ; il n'ose l'avouer que deux ans après votre veuvage. (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
70. Enfin, il fait parler ses soins ; mais connaissant votre éloignement invincible pour un nouvel engagement, il vous proteste qu'il est sans espérance ; qu'il est décidé à ne jamais se nommer, et que le bonheur qu'il éprouve à vous entretenir de sa passion, lui suffit et le dédommage de toutes les peines que vous lui avez causées. (Acte 1, scène 6, DOROTH?E)
71. Moi, j'aimerais encore ? (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
72. Cette idée me rappelle des maux à peine effacés par le temps ; il me semble qu'elle rouvre toutes les blessures de mon coeur. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
73. Ce triste coeur est épuisé ; il abjure à jamais un sentiment qui n'est plus fait pour lui. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
74. J'ai vingt-cinq ans ; je suis libre, je veux conserver du moins ce seul avantage qui me reste, et au défaut du bonheur, qui n'est qu'une chimère, chercher la paix, et la goûter si je puis. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
75. Jamais, depuis dix-huit mois, je ne vous vis, comme à présent, dans une situation moins tranquille. (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
76. Une sombre mélancolie vous consume en secret ; votre âme active et passionnée a besoin d'un sentiment violent. (Acte 1, scène 6, DOROTH?E)
77. Ces lieux me plaisent, ce séjour sauvage et sans art me convient. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
78. J'aime ces rochers dont nous sommes entourées ; ils semblent rendre cette demeure inaccessible. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
79. Puissé-je à jamais y être oubliée, comme je le désire ! (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
80. La plus jolie femme de Paris, enfermée dans un vieux Château fort, avec le projet d'y rester toujours !... (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
81. Je partage avec plaisir votre solitude, et non votre misanthropie : et je crains, je vous l'avoue, qu'après avoir quitté le monde, votre humeur sauvage ne vous fasse encore exiler l'amitié de ce désert si charmant à vos yeux. (Acte 1, scène 6, DOROTH?E)
82. Le souvenir du Vicomte dans cet instant me fait même plaisir. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
83. Je le reverrai avec joie ; c'est l'homme le plus estimable et le plus honnête que j'aie jamais connu. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
84. Indifférent, austère et froid, mais sûr, essentiel, ami solide et vrai, il a toutes les qualités nécessaires pour inspirer un attachement durable. (Acte 1, scène 6, L?ONTINE)
85. Il me semble avoir entendu dire que vous aviez pensé l'épouser avant votre mariage ? (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
86. J'étais encore au Couvent ; mes parents le désiraient avec ardeur, et le lui proposèrent. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
87. Mais quand j'aurais pu le former, certainement il n'aurait pas réussi. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
88. Mais sérieusement, je suis fâchée que vous ne l'ayez pas épousé ; peut-être eussiez-vous été plus heureuse avec lui. (Acte 1, scène 6, DOROTHÉE)
89. Non, sûrement, si je l'eusse aimé : un caractère aussi froid ne convenait guère au mien. (Acte 1, scène 6, LÉONTINE)
90. Madame, je viens de voir une voiture sur le grand chemin ; c'est sûrement Monsieur le Vicomte : mais il est encore loin. (Acte 1, scène 6, ROSALIE)
91. Comment, Léontine n'est pas ici. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
92. Léontine est allée au devant de vous ; et comme vous avez pris la route de traverse, vous ne vous êtes pas rencontrés. (Acte 2, scène 1, OPHÉMON)
93. Mais du moins profitons du moment où nous sommes seuls pour parler en liberté. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
94. J'étais déguisé, comme vous me l'aviez ordonné ; le jour tombait, il faisait à peine clair dans la chaumière de ces bonnes gens ; je me suis annoncé de la part de Dorothée : et comme j'ai dit qu'elle voulait surprendre Léontine, j'ai surtout fait promettre le plus grand secret, en ajoutant au père et à la jeune fille, que pour éviter tout soupçon, elle leur recommandait, si par hasard elle en était rencontrée, de ne point lui parler. (Acte 2, scène 1, OPHÉMON)
95. J'observe de près mes acteurs, sans qu'ils s'en doutent. (Acte 2, scène 1, OPH?MON)
96. Les musiciens sont arrivés ; ils sont cachés aux environs ; et comme j'emploie, pour les faire agir, le même homme qui m'a déjà servi tant de fois, et qui, lui-même, ne me connaît pas, et ne m'a jamais vu ; je ne crains point, quand ils seront questionnés, qu'ils puissent rien découvrir. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
97. En effet, si vous aviez voulu l'épouser alors, vous vous seriez épargné bien des tourments. (Acte 2, scène 1, OPHÉMON)
98. Heureux et tranquille jusqu'alors, quelle passion impétueuse et rapide vint bouleverser mes idées, détruire mon repos, et s'emparer de toutes les facultés de mon âme ! (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
99. Ami d'un rival insensible à tant de charmes, j'enviais une félicité dont lui seul ignorait le prix ! (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
100. Pour comble de tourments, il me fallut recevoir les cruelles confidences de Léontine. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
101. Qu'elle âme elle me fit connaître ! (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
102. Mais elle me retint avec ses mots si sacrés pour moi. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
103. J'écoutai ses gémissements : je vis couler ses larmes avec l'apparence d'une cruelle insensibilité. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
104. Comment lui dire, sans passion et sans transports, que je la plaignais, qu'elle m'était chère ? (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
105. Oui, me taire entièrement me parut mille fois moins difficile. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
106. Mais, Monsieur, croyez-vous que si vous eussiez conté à Léontine une histoire si intéressante, elle n'en eût pas été touchée, au lieu de vous éloigner comme vous avez fait depuis son veuvage, et de vous plonger dans tous les embarras d'une intrigue aussi singulière ? (Acte 2, scène 1, OPHÉMON)
107. Vous-même vous convenez dans toutes vos lettres, que j'en ai que de bien faibles raisons : jugez donc si je m'étais déclarer d'abord. (Acte 2, scène 1, LE VICOMTE)
108. Il est vrai : elle a si mauvaise opinion des hommes ; elle paraît si décidée à ne jamais se remarier. (Acte 2, scène 1, OPHÉMON)
109. Quand je l'entends, je désespère ; quand je vous écoute, je ne puis me persuader que nous ne réussissions pas. (Acte 2, scène 1, OPH?MON)
110. Quand j'aurais moins de prudence, elle me connaît si mal... (Acte 2, scène 2, LE VICOMTE)
111. Je vais juger par moi-même... (Acte 2, scène 2, LE VICOMTE)
112. Que mon trouble est extrême ! (Acte 2, scène 2, LE VICOMTE)
113. L'empressement que j'avais de vous revoir en a retardé le plaisir. (Acte 2, scène 3, LÉONTINE)
114. Je ne puis lui parler : j'éprouve un saisissement. (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
115. Mais je vous vois, et j'oublie tous mes maux. (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
116. Votre projet n'est pas apparemment de vous fixer ici pour toujours ? (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
117. Vous êtes donc, Madame, toujours décidée à ne point prendre un nouvel engagement ? (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
118. sincèrement. (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
119. On m'a parlé d'un amant... d'un Inconnu, qui vous aime, dit-on, et s'est déclaré de mille manières... (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
120. Auprès de toute autre femme, ce serait peut-être un moyen de réussir. (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
121. Elles aiment tant ce qui a l'air du merveilleux ; elles sont si frivoles, si vaines ! (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
122. Mais pour revenir à cet Inconnu, que vous traitez si mal, je vous avoue qu'il a du moins cet avantage d'être le premier homme qui m'ait paru annoncer une passion véritable et délicate. (Acte 2, scène 3, LÉONTINE)
123. Pourquoi ne se pas nommer ? (Acte 2, scène 3, LE VICOMTE)
124. La crainte inséparable de l'amour, comme il le dit lui-même ; en se nommant, il sait trop tôt tout ce qu'il perdrait ; il ne pourrait plus ni m'écrire, ni me rendre des soins que je ne souffrirais pas. (Acte 2, scène 3, LÉONTINE)
125. Il se flatte que la singularité de sa conduite pourra peut-être m'intéresser à la fin, que je le distinguerai des autres hommes ; et sans oser se persuader de toucher mon coeur, il espère du moins changer mon opinion : voilà ce que toutes ses lettres me répétaient. (Acte 2, scène 3, LÉONTINE)
126. C'est une grande extravagance d'aimer ! (Acte 2, scène 3, LÉONTINE)
127. L'objet qui m'a rendue si malheureuse pensait bien comme vous. (Acte 2, scène 3, L?ONTINE)
128. Un coeur sensible, un coeur tel que le mien, aurait pu seul me trouver raisonnable. (Acte 2, scène 3, L?ONTINE)
129. J'ai prouvé qu'elle ne me plaisait pas ; car c'est une des raisons principales qui m'a fait hâter mon départ. (Acte 2, scène 3, LÉONTINE)
130. Ah, Madame ! (Acte 2, scène 4, ROSALIE)
131. Cette écriture est la même... (Acte 2, scène 4, LÉONTINE)
132. Je ne me sens pas de joie. (Acte 2, scène 4, ROSALIE)
133. Madame. (Acte 2, scène 4, ROSALIE)
134. Ma foi, si j'étais à votre place, il n'aurait pas fait tant de chemin inutilement. (Acte 2, scène 4, ROSALIE)
135. Eh bien, Madame, il est donc ici ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
136. J'avoue que ma surprise est extrême... (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
137. « Serait-ce moi, Madame, qui vous fait fuir le monde ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
138. Vous y devez paraître ; si vous daignez porter le bouquet que j'ose vous offrir, sans me flatter que mes soins vous soient agréables, je penserai du moins qu'ils ne vous sont pas odieux. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
139. Songez, Madame, que la faveur que j'implore, telle précieuse qu'elle puisse être, n'est, après tout, qu'un témoignage d'indifférence. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
140. Comment, adroite ? (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
141. Assurément ; cette lettre serait embarrassante pour toute autre que vous. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
142. Mais, de grâce, Monsieur, ne me séparez point ainsi des autres femmes ; ne pouvez-vous me louer qu'à leurs dépens ? (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
143. Aimeriez-vous mieux être confondue avec elles ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
144. Certainement celui qui l'a écrite était bien éloignée du dessein d'y mettre de l'art et de l'adresse. (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
145. Ses soins ne me font assurément nul plaisir. (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
146. Il n'en saurait douter, on ne fuit pas ce qu'on aime, et dans ma position... (Acte 2, scène 5, L?ONTINE)
147. Il le fait éclater dans toutes les occasions ; il vous obsède, vous suit partout ; il s'introduit et se cache dans tous les lieux où vous habitez ; il pénètre dans votre appartement ; il épie en secret vos démarches, vos discours, et il vous voit, vous entend ; et peut-être dans cet instant même, il vous observe, et il ose concevoir de folles espérances. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
148. Sa lettre le dit clairement. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
149. Il a la tête absolument tournée ; il vous adore : vous êtes sa seule affaire. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
150. Je ne puis plaindre un homme qui semble lui-même chérir les maux qu'il s'est faits, et qui n'a pas le courage de vaincre une passion qui n'est jamais violente que par notre faute. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
151. Je pensais à ce que vous disiez tout-à l'heure, qu'il me verrait à la noce... (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
152. Je suis curieuse de savoir comment. (Acte 2, scène 5, L?ONTINE)
153. J'ai naturellement une curiosité excessive... (Acte 2, scène 5, L?ONTINE)
154. Tenez, par exemple, je suis bien femme à cet égard. (Acte 2, scène 5, L?ONTINE)
155. Il est très possible qu'il ait une physionomie assez commune pour être facilement confondu dans la foule ; et peut-être avez-vous vu plus de cent fois cette figure-là, sans vous en douter. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
156. Mais comment ? (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
157. Sûrement... (Acte 2, scène 5, LÉONTINE)
158. Mais je ne crois pas que sa lettre dise cela précisément. (Acte 2, scène 5, L?ONTINE)
159. Mais, dans ce moment, que j'ai de peine à m'y résoudre ! (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
160. Je commence à respirer. (Acte 2, scène 5, LE VICOMTE)
161. Son humeur austère et farouche me déplaît aujourd'hui plus que jamais. (Acte 2, scène 6, LÉONTINE)
162. Avec de l'esprit, des vertus, des agréments même, il n'est cependant point aimable. (Acte 2, scène 6, L?ONTINE)
163. C'est que son âme n'est pas sensible ; il conçoit si peu qu'on puisse aimer avec passion. (Acte 2, scène 6, L?ONTINE)
164. Voilà comme j'aimais. (Acte 2, scène 6, L?ONTINE)
165. Toute cette aventure m'attriste, m'étonne, me trouble. (Acte 2, scène 6, L?ONTINE)
166. Il me verra ce soir ! (Acte 2, scène 6, L?ONTINE)
167. Eh bien, quel conseil me donnez-vous ? (Acte 2, scène 7, LÉONTINE)
168. Je ne vous cache pas que ma curiosité devient excessive ; en même temps je crains qu'en cédant à ce qu'il demande, il n'ose concevoir des idées et des espérances que je ne veux pas faire naître. (Acte 2, scène 7, LÉONTINE)
169. Comment pouvez-vous balancer, quand il dit lui-même qu'il ne prendra cette faveur que pour un témoignage d'indifférence ? (Acte 2, scène 7, DOROTHÉE)
170. Mais il continuera les mêmes soins que j'ai voulu fuir. (Acte 2, scène 7, LÉONTINE)
171. Mais si, satisfait de n'être point haï, il s'obstine à me suivre, à m'aimer, le dois-je souffrir, et pourrai-je m'en plaindre, après avoir perdu un moyen si facile de l'éloigner pour toujours ? (Acte 2, scène 7, LÉONTINE)
172. En portant ce bouquet, vous ne lui témoignerez pas de l'intérêt ; vous lui direz simplement, « je ne vous hais point. » (Acte 2, scène 7, DOROTHÉE)
173. Décidée à ne jamais l'aimer, vous devez, par reconnaissance, désirer de le connaître : et la seule curiosité doit vous engager à souhaiter vivement de voir quelle sera la fin d'une aventure aussi singulière, et combien de temps elle peut durer encore. (Acte 2, scène 7, DOROTH?E)
174. Vous me persuadez facilement : mais il ne se déclarera jamais. (Acte 2, scène 7, LÉONTINE)
175. Cela même n'est-il pas surprenant, assez curieux pour en essayer l'épreuve ? (Acte 2, scène 7, DOROTHÉE)
176. Ses lettres, ses vers, sa conduite annoncent un esprit, une grâce, une passion qui ne peuvent appartenir qu'au plus honnête, au plus délicat et au plus aimable de tous les hommes. (Acte 2, scène 7, DOROTH?E)
177. Je ne sais pas si vous êtes passionnée ; mais je sais que votre tête est bien vive, et que vous aimez les choses singulières : ceci le prouve un peu. (Acte 2, scène 7, LÉONTINE)
178. Madame, voilà le Notaire, et Jeannette et Colin. (Acte 2, scène 8, ROSALIE)
179. Approchez-vous, mes enfants. (Acte 2, scène 8, LÉONTINE)
180. Oui, Madame. (Acte 2, scène 8, JEANNETTE)
181. Dix-sept ans, Madame, et lui dix-huit ce mois-ci. (Acte 2, scène 8, JEANNETTE)
182. Cet âge, leur amour, leur mariage, tout me rappelle... (Acte 2, scène 8, LÉONTINE)
183. Jeannette est réellement jolie. (Acte 2, scène 8, DOROTHÉE)
184. Dites-moi, Colin, qui des deux aime mieux l'autre ? (Acte 2, scène 8, LÉONTINE)
185. Répondez naturellement. (Acte 2, scène 8, L?ONTINE)
186. C'est un homme, il faut qu'il ait tort, qu'il soit moins sensible. (Acte 2, scène 8, DOROTHÉE)
187. Allez, mes enfants ; je me flatte que je viens de signer votre bonheur : puisse-t-il être pur et durable ! (Acte 2, scène 8, LÉONTINE)
188. Leur ingénuité me charme. (Acte 2, scène 9, LÉONTINE)
189. Ils s'aiment, ils s'engagent à jamais ; ils seront heureux, je m'en flatte. (Acte 2, scène 9, L?ONTINE)
190. Nulle autre liaison ne pourra nuire à cette union si sainte et si délicieuse ; ils ne seront que deux dans l'univers ; ils goûteront enfin ce bonheur suprême, qui n'est pour nous qu'une chimère. (Acte 2, scène 9, L?ONTINE)
191. Il versa sur ma vie des peines dont le souvenir me fait frémir encore. (Acte 2, scène 9, LÉONTINE)
192. S'il me fallait recommencer une nouvelle carrière, si l'on m'offrait tous les biens du monde, à condition de n'éprouver jamais les sentiments qui m'ont si cruellement agitée... (Acte 2, scène 9, L?ONTINE)
193. Non certainement. (Acte 2, scène 9, LÉONTINE)
194. Je gémis de tout ce que j'ai souffert ; mais par une bizarrerie inconcevable, ce souvenir a des charmes pour moi. (Acte 2, scène 9, L?ONTINE)
195. Je me retrace des moments délicieux que j'ai su goûter au milieu de mes plus vives peines, et ces lueurs de félicité sont mille fois préférables au cours monotone d'une vie constamment indifférente et paisible. (Acte 2, scène 9, L?ONTINE)
196. On n'existe véritablement que quand on sait aimer ; et lorsqu'enfin le trait est arraché du fond du coeur, on nourrit une douleur qui occupe, qui ranime, et l'on envisage avec une espèce d'effroi ce calme profond qui prive l'âme de toutes ses facultés. (Acte 2, scène 9, L?ONTINE)
197. Je ne suis pas d'accord avec moi-même. (Acte 2, scène 9, LÉONTINE)
198. Eh, Madame ! (Acte 2, scène 9, ROSALIE)
199. Allons ; puisque notre Sylphe est toujours le même, je ne regrette plus Paris. (Acte 2, scène 9, ROSALIE)
200. Pardi, c'est pour not'Dame qui nous marie : je l'ai sue par coeur tout de suite. (Acte 3, scène 1, JEANNETTE)
201. Qu'alle est gentille not'Dame ! (Acte 3, scène 1, COLIN)
202. Je crois que tu pleures, Dieu me pardonne. (Acte 3, scène 1, COLIN)
203. Madame va venir ; songez bien à vos chansons et aux danses que nous avons répétées. (Acte 3, scène 1, JEANNETTE)
204. J'entends du bruit, sûrement c'est elle. (Acte 3, scène 1, JEANNETTE)
205. Madame, voilà votre place. (Acte 3, scène 2, JEANNETTE)
206. De quel air le Vicomte me regarde ! (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
207. Que ce bouquet me gêne ! (Acte 3, scène 3, L?ONTINE)
208. C'est Dorothée qui l'a voulu absolument. (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
209. Allons, allons, tout le monde est arrivé : Commençons. (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
210. Madame a raison. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
211. Certainement les précautions sont prises de manière que sûrement Jeannette ignore elle-même le véritable objet qui la fait agir : ainsi ce qu'elle vous dira vous instruira peu. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
212. Mettez-vous-là, Vicomte. (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
213. Jeannette, vous pouvez commencer. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
214. Comme le coeur me bat ! (Acte 3, scène 3, ROSALIE)
215. Tout ceci tient de l'enchantement. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
216. Léontine, pour le coup, est vraiment interdite et troublée. (Acte 3, scène 3, OPHÉMON)
217. Madame veut savoir d'où vient cette fête. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
218. Eh bien, Madame a devant ses yeux la personne... (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
219. Qui me l'a donnée ? (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
220. Oui, Madame. (Acte 3, scène 3, COLIN)
221. Comment ? (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
222. Non, c'est Madame. (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
223. Vous-même. (Acte 3, scène 3, COLIN)
224. Une vieille Dame est arrivée chez nous. (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
225. Elle a demandé mon père, et puis moi, et puis Colin, qui était là, et puis nous a emmenés dans not'verger : il y avait trois hommes qui la suivaient. (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
226. Qu'alle me fasse conter. (Acte 3, scène 3, COLIN)
227. Dame, je ne sais plus où j'en étais. (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
228. À l'arrivée de la vieille Dame. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
229. Eh bien donc, la vieille Dame nous dit comm'çà qu'alle venait de la part de Madame Dorothée, qui voulait donner une belle fête à Madame, et qui la surprît bien fort, et qu'il fallait n'en sonner mot. (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
230. Et puis alle me donna ces chansons, et puis de l'argent, et puis alle dit tout ce que nous ferions ; et puis les hommes qui l'avions suivies nous baillèrent de grandes caisses où étions ces guirlandes de fleurs... les habits... et puis la vieille Dame s'en fut... (Acte 3, scène 3, JEANNETTE)
231. Je m'en vais recommencer. (Acte 3, scène 3, COLIN)
232. Allez, mes enfants, allez rejoindre la noce. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
233. Réellement, Dorothée, ce n'est pas vous ? (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
234. Comment ne l'avez-vous pas deviné d'abord, surtout à la chanson ? (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
235. Une vieille femme... (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
236. Cela, c'est un déguisement... (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
237. En vieille femme ! (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
238. Il n'est pas vraisemblable qu'on ait pu le prendre pour une vieille femme : sûrement il est jeune ? (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
239. Je ne vois pas ce que cette idée a de risible : elle ne me paraît qu'extravagante. (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
240. Mais enfin, tout ce mystère me fait penser qu'il a d'excellentes raisons de se cacher : ou son âge, ou sa figure, ou sa naissance forment des obstacles. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
241. Pour son âge, il serait ridicule d'imaginer un vieillard capable d'une telle passion : pour sa figure, comme on s'abuse aisément, il pourrait penser que les agréments de son esprit, et un coeur aussi sensible, feront oublier l'avantage frivole de la beauté ; et pour sa naissance, ses lettres, sa magnificence, sa conduite, n'annoncent pas un état dont on doive rougir. (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
242. Il dit vous aimer depuis huit ans ; comment, vous voyant sans cesse dans la société, ne se serait-il pas trahi ? (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
243. Pensez-vous qu'il existe un homme assez maître de lui pour cacher si longtemps une passion si violente ? (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
244. Comment parvenir à ce point si rare d'estime et de respect, pour un objet qu'on ne connaît que superficiellement et de réputation ? (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
245. Si cela est, si cela m'était bien prouvé, j'avoue que je le trouverais véritablement intéressant. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
246. Il m'attendrit, il me touche : et je voudrais qu'il fût caché dans quelque coin, et qu'il m'entendît. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
247. Il me dure depuis hier au soir. (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
248. L'air me fait du bien... (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
249. Allons, madame, il faut vous y prêtez. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
250. Cela ne suffit pas ; il faut vous tourner vers l'arbre, et le dire vous-même. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
251. Comme il désire que nous réussissions à vous persuader : il est sûrement bien agité, bien ému. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
252. Mais, Vicomte, vous êtes aujourd'hui d'une humeur, d'une gaieté véritablement très aimable. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
253. Dorothée vous a communiquée sa folie, et elle vous sied à merveille. (Acte 3, scène 3, DOROTH?E)
254. Vous voulez éluder en me louant, et me faire oublier ce que nous vous demandons. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
255. Eh bien, est-ce comme cela ? (Acte 3, scène 3, LÉONTINE)
256. Oui, à merveille. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
257. Connaissez donc enfin celui qui vous adore : vous le voyez, Madame. (Acte 3, scène 3, LE VICOMTE)
258. J'en ai été la dupe parfaitement. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
259. J'ai été complètement attrapée ; j'en ris encore, quand j'y pense. (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
260. Et comme il a joué son rôle, de quel air passionné il est venu se précipiter à vos genoux ! (Acte 3, scène 3, DOROTH?E)
261. Comme il a dit cela ! (Acte 3, scène 3, DOROTH?E)
262. C'était parfait : c'était la chose même. (Acte 3, scène 3, DOROTH?E)
263. Je parie que vous jouez la comédie comme un ange ! (Acte 3, scène 3, DOROTHÉE)
264. Je ne sais ce que j'ai ; je me sens d'une humeur si noire, si triste... (Acte 4, scène 1, LÉONTINE)
265. Tout me contrarie aujourd'hui. (Acte 4, scène 1, L?ONTINE)
266. Mais qui vient déjà me troubler ? (Acte 4, scène 1, L?ONTINE)
267. Que me voulez-vous ? (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
268. Dans ce cas, je vais me retirer. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
269. Je venais pour conter à Madame une petite aventure. (Acte 4, scène 2, OPH?MON)
270. Comment ? (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
271. Madame est malade ; je ne veux pas lui rompre la tête de ces bagatelles. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
272. Quel homme insupportable ! (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
273. En vérité, vous me mettez hors de moi. (Acte 4, scène 2, L?ONTINE)
274. Ce n'est pas pour la chose, elle m'est indifférente ; mais je ne puis souffrir, lorsque je vous presse, que vous ne daigniez pas me répondre. (Acte 4, scène 2, L?ONTINE)
275. Eh bien, Madame, je vais vous le dire : c'est que je l'ai vu. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
276. Mais comment ? (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
277. Pardonnez ; mais je ne puis m'empêcher de rire de la vivacité naturelle de Madame, qui se manifeste... (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
278. Vous me poussez à bout. (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
279. Finirez-vous, encore une fois ; Comment l'avez-vous vu ? (Acte 4, scène 2, L?ONTINE)
280. On est venu me dire pendant le souper, qu'un homme demandait à me parler à la porte du château. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
281. Non, j'ai achevé de souper fort tranquillement. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
282. Un grand homme qui m'a pris le bras, en me disant qu'il avait des choses importantes à m'apprendre, et il m'a emmené au bout de l'avenue. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
283. Là, il m'a dit qu'il était l'amant anonyme ; qu'il me connaissait de réputation ; qu'il savait que vous m'honoriez de votre confiance. (Acte 4, scène 2, OPH?MON)
284. Il faisait nuit comme dans un four. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
285. J'ai seulement vu qu'il est très grand, d'une belle taille, noble dégagée. (Acte 4, scène 2, OPH?MON)
286. Comment vous dirais-je !... (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
287. Eh, tenez, de la taille de Monsieur le Vicomte : c'est la même chose. (Acte 4, scène 2, OPH?MON)
288. Comment ! (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
289. Précisément. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
290. Le pauvre homme ! (Acte 4, scène 2, OPH?MON)
291. Il vous demande un entretien particulier ; mais comme il ne veut être vu de personne, il vous supplie de le lui accorder à la pointe du jour, à cinq heures. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
292. Mais recevoir un homme à cette heure, seule chez moi ! (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
293. Il prétend que vous ne devez douter ni de son respect ni de sa délicatesse ; il s'engage même à ne vous point parler de son amour : et d'ailleurs il permet que je sois présent à cette entrevue, si vous l'exiger absolument. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
294. C'est ce que je lui ai dit, que vous n'y consentiriez jamais ; que cette prétendue curiosité que vous aviez témoignée n'était au fond qu'un plaisanterie ; que ses soins vous déplaisaient, vous importunaient, et qu'enfin vous le regardiez comme un extravagant digne des petites maisons. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
295. Qui vous a chargé d'expliquer mes sentiments ? (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
296. Je voulais le guérir de sa folie : car réellement elle est intéressante. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
297. Et vous lui avez dit que ses soins me déplaisaient, qu'il m'était odieux... (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
298. Enfin, Madame, il ne convient qu'à vous de lui donner une consolation qui lui rendra la vie... (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
299. Je suis en quelque sorte obligée à réparer ce procédé injurieux : voilà cependant où vous me réduisez. (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
300. Vous m'auriez épargné cet embarras cruel, Si vous aviez bien voulu ne me faire parler que d'une manière polie et convenable, au lieu de me peindre si injuste, si ingrate. (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
301. Je n'ai touché cette corde-là que bien légèrement, et je ne lui ai donné que des soupçons vagues. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
302. Assurément vous lui avez laissé une jolie opinion de moi. (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
303. Il croit que je le méprise, que je le hais, que je tourne en ridicule, que j'en fais l'objet de mes plaisanteries, et que j'ai un amant que je favorise en secret. (Acte 4, scène 2, L?ONTINE)
304. Mais permettez, Madame, je n'ai point dit cela ; et même quand il a voulu me tourner pour savoir le nom de celui que vous préfériez, je l'ai vu venir d'une lieue, et j'ai répondu que je n'étais pas instruit parfaitement. (Acte 4, scène 2, OPHÉMON)
305. J'ai peine à me contenir ; je suis dans un état violent... (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
306. Allez le chercher, Monsieur, allez, n'y perdez pas un moment ; j'ai trop d'intérêt pour ma gloire, pour ma réputation à le désabuser... (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
307. Un moment. (Acte 4, scène 2, LÉONTINE)
308. N'est-ce pas se démentir ? (Acte 4, scène 3, LÉONTINE)
309. Il l'aura vu : il me dira... (Acte 4, scène 3, L?ONTINE)
310. Je vais me coucher, j'ai grand besoin de repos. (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
311. Le Vicomte était de la meilleure humeur, et l'aventure du bosquet, comme vous croyez bien, a fait le sujet de notre conversation. (Acte 4, scène 4, DOROTHÉE)
312. Je le crois : mais je ne suis guère en état de jouir de vos agréments, je suis si abattue... (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
313. Je vous remercie, je n'en suis nullement tentée. (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
314. On dansera dans le Château toute la nuit ; pour moi, je ne me coucherai certainement pas ; je veux voir naître le jour. (Acte 4, scène 4, DOROTHÉE)
315. Sûrement je n'en ferai rien, malade comme je suis. (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
316. Vous qui avez des idées champêtres, romanesques, qui aimez tant les rochers, vous êtes insensible à l'aurore ? (Acte 4, scène 4, DOROTHÉE)
317. Moquez-vous, veillez, dansez, mais laissez-moi me coucher, je vous en prie. (Acte 4, scène 4, LE VICOMTE)
318. Si vous en voulez à mon repos, je vous le sacrifierai sûrement. (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
319. Oh, comme vous me convenez ! (Acte 4, scène 4, DOROTHÉE)
320. Mais toutes nos plaisanteries n'y font rien ; je vois que vos yeux se ferment. (Acte 4, scène 4, DOROTH?E)
321. Vous allez vous mettre au lit n'est-ce pas ? (Acte 4, scène 4, DOROTH?E)
322. En vérité, vous n'êtes guère compatissante ; vous voyez comme je souffre, et... (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
323. Plaisanterie à part, si vous troubliez mon sommeil, vous me feriez beaucoup de mal. (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
324. Vous avez l'air de souffrir réellement. (Acte 4, scène 4, LE VICOMTE)
325. Je m'y connais ; permettez-vous ?... (Acte 4, scène 4, LE VICOMTE)
326. Comme la main vous tremble ! (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
327. C'est un tremblement qui m'est naturel ; ce mal me tient depuis plusieurs années. (Acte 4, scène 4, LE VICOMTE)
328. Comment trouvez-vous son pouls ? (Acte 4, scène 4, DOROTHÉE)
329. M'allez-vous faire des compliments là-dessus ? (Acte 4, scène 4, DOROTHÉE)
330. Nous resterons seulement jusqu'à cinq ou six heures, et puis nous irons nous reposer. (Acte 4, scène 4, DOROTHÉE)
331. Oui, je vous le promets. (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
332. Enfin, m'en voilà débarrassée : assurément ce n'est pas sans peine. (Acte 4, scène 4, LÉONTINE)
333. Oui, Madame ; en vérité notre entrevue a été touchante ; il est dans une joie, dans des transports inexprimables. (Acte 4, scène 5, OPHÉMON)
334. Vous lui avez bien rappelé les conditions auxquelles je consens à le voir, et qu'il a proposées lui-même. (Acte 4, scène 5, LÉONTINE)
335. Vous y serez : il ne me parlera point de sa passion. (Acte 4, scène 5, L?ONTINE)
336. Il remplira tous ses engagements, soyez tranquille. (Acte 4, scène 5, OPHÉMON)
337. Enchanté : il est comme un fou. (Acte 4, scène 5, OPHÉMON)
338. Comment ne m'aviez-vous pas déjà dit cela ? (Acte 4, scène 5, LÉONTINE)
339. Je l'ai sûrement rencontré. (Acte 4, scène 5, OPHÉMON)
340. Oui, il est jeune, il n'a certainement pas plus de trente deux ou trente trois ans. (Acte 4, scène 5, OPHÉMON)
341. Non point du tout ; et il parle à merveille, avec une grâce, une élégance... (Acte 4, scène 5, OPHÉMON)
342. On vient de me dire que Madame allait se coucher. (Acte 4, scène 5, ROSALIE)
343. Allez dans ma chambre préparer tout ce qu'il me faut : et vous n'attendrez pas, je me coucherai seule. (Acte 4, scène 5, LÉONTINE)
344. Madame est trop bonne. (Acte 4, scène 5, ROSALIE)
345. J'ai promis à Madame Dorothée de ne me point coucher, et de veiller Madame. (Acte 4, scène 5, ROSALIE)
346. Je ne l'ai jamais vue de si mauvaise humeur. (Acte 4, scène 5, ROSALIE)
347. Oui, Madame. (Acte 4, scène 5, OPHÉMON)
348. À quoi me suis-je exposée ! (Acte 5, scène 1, LÉONTINE)
349. La seule curiosité aurait-elle pu me conduire aussi loin ? (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
350. Oui, le sentiment le plus tendre pourrait seul excuser ce que je fais ; mais pour un Inconnu... (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
351. Comment ! (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
352. Un seul jour a-t-il pu détruire une résolution si ferme ? (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
353. Je me suis abusée, et trop tard j'ouvre les yeux... (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
354. Je pourrais aimer encore !... (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
355. Je ne me trompe point : on frappe, ce ne peut-être que lui... (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
356. Je ne me soutiens qu'à peine. (Acte 5, scène 1, L?ONTINE)
357. L'inquiétude de votre santé me ramène auprès de vous. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
358. Je me promenais sous vos fenêtres, j'ai cru vous entendre marcher, et je suis monté. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
359. Je vous remercie ; mais vous me ferez plaisir de me laisser seule. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
360. Comme elle est pâle et défaite ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
361. Ah, Madame ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
362. Je n'ose vous demander un moment d'entretien. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
363. Je vous avouerai cependant que je le désire avec ardeur ; j'ai besoin d'ouvrir mon âme. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
364. Livré à mes réflexions depuis deux heures que j'ai quitté Dorothée, le désir extrême de vous parler avec confiance, m'a surtout engagé à venir vous importuner un moment. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
365. Je vous dirai même qu'avant d'arriver ici, j'en avais le projet. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
366. Tout ce qui vous touche m'intéresse vivement ; Mais je suis bien lasse, bien abattue. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
367. Eh bien, Madame, une passion invincible et secrète... (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
368. Elle est extrême... (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
369. Lui seul fait le destin de ma vie ; il a détruit ma tranquillité, mon bonheur ; il m'a fait éprouver des peines, des tourments dont le récit vous toucherait peut-être : Je lui ai tout sacrifié, repos, ambition, société, plaisirs. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
370. Si vous saviez, si vous saviez, madame, combien cet instant a de charmes pour moi ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
371. Pourquoi m'avez-vous caché si longtemps vos sentiments secrets ? (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
372. Je dois me plaindre d'une telle réserve : elle est offensante et cruelle. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
373. Un obstacle insurmontable me forçait au silence : d'ailleurs je voulais me guérir. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
374. Le croyez-vous, Madame ? (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
375. J'aime avec excès ; jamais peut-être on ne fut aimer autant ; voilà mon seul mérite et mon seul droit pour plaire. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
376. Que dites-vous, Madame ? (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
377. Comment donc ? (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
378. Cet amant caché qui vous adore vous a bien prouvé sa passion : et cependant votre âme insensible n'en est point attendrie. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
379. Achevez, mon cher Vicomte, une confidence qui m'intéresse plus que je ne puis vous l'exprimer. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
380. L'objet que vous aimez sans doute est libre : mais sa naissance, son état peut-être... (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
381. Non, Madame, à tous égards, le choix de mon coeur pourrait encore être celui de la raison. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
382. Qu'il m'eût été doux de lui sacrifier de vains préjugés, de mettre à ses pieds une fortune qu'un tel usage aurait pu seul me rendre précieuse ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
383. Chaque mot que vous prononcez redouble mon étonnement. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
384. vous savez aimer avec violence ? (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
385. Comment faisiez-vous donc pour cacher une âme si sensible ? (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
386. Vous me plaignez donc ? (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
387. Daignez me le redire encore ? (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
388. Mon inquiétude s'augmente à chaque instant. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
389. Ah, Madame ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
390. Si vous saviez tout ce qui me reste à dire. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
391. Vous ignorez le nom de l'objet que j'aime, et cet objet, vous le connaissez, vous pouvez tout sur lui. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
392. Vous me promettez donc de ne point mettre d'obstacles à mon bonheur. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
393. Madame, malgré cette assurance, ma bouche n'ose encore prononcer un nom si chéri. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
394. Ce n'est qu'au silence que j'ai dû peut-être les plus doux moments de ma vie. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
395. Si j'allais perdre jusqu'à cet espoir que vous venez de me donner ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
396. Comment ? (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
397. Ah, Madame ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
398. Quand je viens de vous ouvrir mon âme, ne puis-je prétendre à mon tour ?... (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
399. À quelle humiliation me vois-je réduite ! (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
400. Parlez, Madame : c'est l'ami le plus tendre qui vous en conjure. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
401. Non, non, connaissez mon âme toute entière. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
402. Un mouvement surnaturel, un sentiment plus fort que ma raison, me maîtrise et m'entraîne. (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
403. Vos yeux se remplissent de larmes ; vous pleurez. (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
404. Que cette sensibilité me touche vivement ! (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
405. Vous aimeriez ? (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
406. Vous jugez combien cet étrange aveu doit me coûter : mais vous en êtes digne. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
407. Il va tomber à vos pieds, le plus heureux, le plus fortuné de tous les hommes. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
408. C'est moi que vous aimez depuis huit ans ? (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
409. Je me suis peut-être égaré ; Je voulais toucher votre coeur, et non le surprendre. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
410. Trop de délicatesse m'a fait employer des artifices qu'elle-même condamne à présent ; et c'est dans l'instant où j'en devrais jouir, c'est dans le moment où votre bouche vient de prononcer un aveu, que j'aurais acheté de ma vie. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
411. Mais, Madame, je vous rends à vous-même, à vos réflexions ; vous êtes toujours libre ; vous n'avez rien promis, disposez de ma destinée. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
412. Quel moment choisissez-vous pour vous livrer de nouveau à cette défiance cruelle ? (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
413. Vous pourriez me croire assez ingrate pour balancer encore ? (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
414. Vous ne me devez rien ; je n'ai suivi que les mouvements de mon coeur, n'écoutez que le vôtre. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
415. Qu'ai-je fait pour mériter une félicité qui surpasse mille fois mes espérances ? (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
416. Cette passion que vous me dépeigniez tout à l'heure avec des traits si touchants, cet amour que vous nourrissiez depuis huit ans, quoi, j'en étais l'objet ! (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
417. Que de tourments je vous ai causés ! (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
418. Fait pour plaire et pour séduire, il ne vous manquait, à mes yeux, que cette âme sensible que vous me cachiez. (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
419. Vous m'aimez ! (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
420. Je vous aime, comme je n'ai jamais aimé, c'est tout vous dire ; vous le savez, hélas ! (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
421. Puis-je me rappeler sans frémir ce temps affreux, où, victime d'une passion insensée, chaque jour, par une cruelle confiance, j'enfonçais le poignard au fond de votre coeur. (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
422. Eh bien, retracez-vous ces sentiments si tendres, si violents, que je vous dépeignais alors, et croyez que ceux que vous m'inspirez sont mille fois plus vifs encore, et plus passionnés. (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
423. Ainsi donc ce qui fit mon plus grand tourment, va servir désormais à ma félicité. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
424. Si ce triste souvenir s'offre jamais à ma pensée, je pourrai me dire, elle m'aime encore mieux. (Acte 5, scène 2, LE VICOMTE)
425. Vous m'avez tout sacrifié, je vous dois tout ; vos conseils pendant huit ans m'ont guidée ; votre vertu, votre sagesse me rappelaient à la raison. (Acte 5, scène 2, LÉONTINE)
426. Chaque souvenir, chaque trait de ma vie que je me rappelle est un nouveau sujet de reconnaissance qui me lie, qui m'attache à vous. (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
427. Qu'il est doux d'admirer ce qu'on aime ! (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
428. Que vous me faites bien connaître ce sentiment délicieux dont je n'avais pas d'idée ! (Acte 5, scène 2, L?ONTINE)
429. Vous me trompiez : mais que ne vous dois-je pas ? (Acte 5, scène 3, LÉONTINE)
430. Oui, vous le voyez, Madame, au comble de ses voeux. (Acte 5, scène 3, LE VICOMTE)
431. Comment ? (Acte 5, scène 3, LÉONTINE)
432. Comme ils s'entendent tous ! (Acte 5, scène 3, DOROTHÉE)
433. Oui, oui, n'y perdez pas un moment. (Acte 5, scène 3, DOROTHÉE)
434. Il est là-bas avec la noce ; Je vais vous l'amener, et publier cette heureuse nouvelle dans tout le Château. (Acte 5, scène 3, OPHÉMON)
435. Oui, je me donne à vous : oui, ce jour même. (Acte 5, scène 3, LÉONTINE)
436. À merveille, en vérité, de part et d'autre. (Acte 5, scène 3, DOROTHÉE)
437. Pour le Vicomte, je n'en suis pas surprise ; je connais ses talents : mais réellement Léontine m'étonne : ses yeux, sa voix, son air attendri, rien n'y manque. (Acte 5, scène 3, DOROTH?E)
438. Ne vous suffit-il pas, pour me croire, de me regarder ? (Acte 5, scène 3, LÉONTINE)
439. Madame va se marier... (Acte 5, scène 4, TOUS)
440. Madame va se marier... (Acte 5, scène 4, TOUS)
441. Réellement, ce serait lui ! (Acte 5, scène 4, DOROTHÉE)
442. Allons, c'en est fait, je me rends. (Acte 5, scène 4, DOROTHÉE)
443. La destinée me rend donc ce que mon imprudence fatale m'avait ravi ! (Acte 5, scène 4, LE VICOMTE)
444. Après tant de regrets et de larmes, je vous retrouve enfin : Vous êtes donc à moi ! (Acte 5, scène 4, LE VICOMTE)
445. Suivez-moi, ma chère Dorothée ; venez me voir signer le bonheur de ma vie. (Acte 5, scène 4, LÉONTINE)
446. Monsieur Ophémon, amenez-nous le Notaire. (Acte 5, scène 4, L?ONTINE)
447. Enfin, l'Amant Anonyme est donc découvert. (Acte 5, scène 5, ROSALIE)
448. Allons, mes enfants, vous avez dansé jusqu'au jour ; à présent dansez jusqu'à la nuit ; célébrez l'amour et la persévérance. (Acte 5, scène 5, PICARD)

COCATRIX (1777)

1. Mes Soldats ont flétri les neveux des Laphites. v.2 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
2. De mon triomphe auguste, ornement fastueux. v.8 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
3. Cessez, Seigneur, cessez de répandre des larmes, v.13 (Acte 1, scène 1, VORTEX)
4. Vortex, apprends mes brûlantes alarmes; v.14 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
5. Prends pitié de mes feux, de mon coeur, et de moi v.15 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
6. J'aime... v.16 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
7. Mes transports, mes langueurs, mes plaintes, mon silence ; v.18 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
8. Mes soupirs retenus, mes sanglots, mes douleurs ; v.19 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
9. Mes yeux toujours noyés de larmes et de pleurs ; v.20 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
10. Ô mort ! Finis mes maux. Toi seule, je t'implore. v.22 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
11. Mon désespoir n'a fait que me couvrir de gloire. v.25 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
12. J'ai vu même, j'ai vu la mère de ma mère. v.34 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
13. Me fait chercher un coeur au fond de l'Arabie; v.38 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
14. Lorsqu'à mes yeux ouverts, l'Empereur Charlemagne v.52 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
15. Le Zodiaque est là... Mais Mercure est ici.» v.61 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
16. Me laisse à la merci des vents et du tonnerre. v.64 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
17. Très volontiers. Achmet v.69 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
18. Venait de détrôner le Sultan Mahomet ; v.70 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
19. Par d'infâmes brigands, protecteurs des athées ; v.72 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
20. Sous mes ordres y bientôt le vent enfla leur voiles ; v.75 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
21. Le firmament, pour moi, prodiguait ses étoiles. v.76 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
22. Secondaient mes desseins y à moi-même inconnus. v.78 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
23. Mais le troisième jour, de leurs prisons profondes, v.79 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
24. Les éléments, la nuit, la foudre et les éclairs,. v.81 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
25. La mer portant ses flots jusqu'au Ciel empirée ; v.83 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
26. Le tonnerre est mouillé. Les abîmes ouverts v.85 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
27. Je rencontre à Tunis une femme galante, v.95 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
28. Me fait tout oublier ; et je ne vois que lui ; v.98 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
29. Lui seul me fait goûter le prix de la victoire. v.99 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
30. Près de qui ma valeur avait porté mes pas; v.102 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
31. Seigneur, qu'osez-vous dire ? Ah ! Formez d'autres voeux, v.105 (Acte 1, scène 1, VORTEX)
32. On le fait expirer sous les doigts d'une femme ? v.115 (Acte 1, scène 1, VORTEX)
33. Pans les chatouillements, le coupable rend l'âme : v.116 (Acte 1, scène 1, VORTEX)
34. Cessez donc d'aspirer à cet hymen illustre : v.119 (Acte 1, scène 1, VORTEX)
35. Déjà la Reine atteint à son seizième lustre : v.120 (Acte 1, scène 1, VORTEX)
36. Sa virile beauté dément son baptistaire. v.127 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
37. Je t'aime d'autant plus que je t'estime moins. v.130 (Acte 1, scène 1, AMATROX)
38. La faudra-t-il après mener chez le baigneur ? v.134 (Acte 1, scène 1, VORTEX)
39. Dans des gouffres profonds je me vois abîmé; v.138 (Acte 1, scène 2, AMATROX)
40. Et du chatouillement j'entrevois le supplice. v.140 (Acte 1, scène 2, AMATROX)
41. Ministre de ma foudre et de mes voluptés, v.149 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
42. Je leur pardonnerais leurs fureurs meurtrières, v.164 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
43. Ou si plus amoureux que nous autres ne sommes, v.167 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
44. Sur le champ de bataille ils créaient cent mille hommes. v.168 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
45. Mes trésors... les honneurs... demande... Je suis Roi... v.173 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
46. À mon âme embrasée elle fut importune ; v.180 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
47. Sire, ils sont à mes yeux, v.185 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
48. Tu me remplis d'effroi ! v.189 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
49. Qui m'a fait adorer Madame votre mère, v.192 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
50. Seigneur, ses yeux, ses traits, mes plaisirs, son amour v.193 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
51. Chaste, et servant d'exemple aux Dames de la Cour, v.194 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
52. Qui suivaient à l'envi, celui de Messaline ; v.195 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
53. Holà ! Gardes, holà ! Le crime qui te souille v.199 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
54. Tu t'armes, contre moi, des traits de l'imposture v.203 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
55. Cousine du mensonge, et tante du parjure; v.204 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
56. Le Machiavélisme a passé dans ton coeur. v.206 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
57. Que ma clémence ici surpasse tes services. v.208 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
58. Sois libre : et que demain dans mes pierreux États, v.209 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
59. D'un abîme de maux, qu'importe comme on sort ? v.213 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
60. Aimer un siècle ! Va, ta feinte passion v.217 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
61. Infidèle d'ailleurs, et sans qu'il se soumette v.219 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
62. Cet impie, à moi-même, ose de sens rassis, v.221 (Acte 1, scène 3, COLORAX)
63. Qui d'une triste amante à jamais me sépare ; v.224 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
64. Que l'on voie en ce jour notre hymen accompli, v.225 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
65. Je me fais circoncire et j'embrasse ta secte. v.228 (Acte 1, scène 3, AMATROX)
66. Suivront les pas de mes guerriers ; v.256 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
67. Toutes femmes deviendront veuves, v.261 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
68. Et les veuves, dans ces moments, v.262 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
69. Descendront dans les monuments. v.265 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
70. Mais, quoi ! Faut-il que pour un crime, v.266 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
71. Son Peuple serve de victime. v.268 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
72. Pendant la nuit de mes desseins v.272 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
73. De mon altier courroux calmons la véhémence... v.276 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
74. Que l'Arabie entière adore ma clémence... v.277 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
75. Je la vois ; je me pâme. Ah ! Grands Dieux, v.280 (Acte 1, scène 4, AMATROX)
76. « Ah ! Pour me dissiper, donnons-nous le plaisir ». v.287 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
77. Son grand eunuque noir ! Ce dernier trait me touche ! v.293 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
78. N'ont rien pu sur mon coeur, sur mes sens trop faciles, v.298 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
79. Comment ! Donnant après dans l'autre extrémité, v.300 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
80. À la Beauté que j'aime, ai-je pu rendre hommage ? v.301 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
81. À mes fiers descendants je renonce à jamais. v.308 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
82. Vous m'aimez, c'est le dire en des termes bien clairs. v.315 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
83. Jadis, j'ai vu vingt rois acharnés à me plaire, v.317 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
84. Eh bien, Madame, v.325 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
85. Pour vous, à Colorax j'ai déclaré ma flamme ; v.326 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
86. Les torrents de mes feux ont peine à se contraindre... v.334 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
87. En mes bras ! Dans ces lieux ! Sans craindre la lumière ? v.337 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
88. Madame, rappelez votre vertu première. v.338 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
89. Qui t'a fait présumer que ma triste vertu, v.339 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
90. Tu devrais adorer, ingrat, ce que tu blâmes ! v.341 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
91. L'évanouissement sied bien aux grandes âmes. v.342 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
92. Homme faible, est-ce à toi de t'en plaindre en ce jour, v.343 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
93. Quand tu vois mes va peurs couronner ton amour ? v.344 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
94. D'un hymen chatouilleux allumer les flambeaux, v.348 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
95. L'hymen t'a-t-il déjà fait ressentir ses fers ? v.351 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
96. Non, j'ai vécu, Madame, à l'abri des revers. v.352 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
97. Mon front sans ornement le fait aviez connaître ; v.353 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
98. Viens me jurer au temple un amour éternel ! v.356 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
99. Les tourments préparés à votre époux coupable, v.362 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
100. Et si je vous épouse, on me chatouille à mort... v.364 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
101. Ce supplice infamant n'étonne point mon âme... v.365 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
102. Je le vois sans frémir.... Mais, cependant, Madame, v.366 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
103. Madame, en quels climats reçûtes-vous le jour ? v.371 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
104. Madame, quel séjour ?... v.372 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
105. Alors qu'il vit mes yeux sur les bords de la Loire ; v.382 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
106. D'une main, le cruel me fait monter en croupe ; v.386 (Acte 1, scène 5, COCATRIX)
107. Le Druide Adamas, votre époux ! Ah, Madame! v.389 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
108. De tendresse et d'horreur vous remplirez mon âme ! v.390 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
109. Sur les bords de l'inceste, amené par Junon, v.391 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
110. Des femmes d'Adamas, Angusta resta seule ; v.393 (Acte 1, scène 5, AMATROX)
111. Vous, Madame Angusta ? v.398 (Acte 1, scène 5, AMATROX)

L'ÎLE SONNANTE (1768)

1. Toujours chanter, rimer sans cesse, quels travers ! v.9 (Acte 1, scène 1, DURBIN)
2. Tous ces gens-ci me semblent des horloges v.10 (Acte 1, scène 1, DURBIN)
3. J'en ai appris plus que je ne puis dire : on peut me raconter à présent tous les prodiges qu'on voudra, et de l'île des Maragons et des Lestrigons ; je croirai tout, je croirai tout. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
4. Ce n'est pas seulement le Roi et toute sa Cour qui chante ici, c'est le corps du peuple en entier ; tout chante, tout fredonne, roulades, cadences, ports de voix , martellements : toute une ville, imaginez, toute une ville ; cela fait un si grand bruit, que bien des gens trouveraient cela admirable. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
5. Parbleu votre vaisseau,il est à l'ancre ; on en a fait descendre tout l'équipage, capitaine, officiers, matelots : mais comme ils n'ont pu s'exprimer qu'en prose, ils ont été mis sur le champ dans une prison bien loin hors de la ville, comme des gens dangereux, corrupteurs, novateurs, et mal sonnants. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
6. Ce que tu me dis, est-il bien vrai ? (Acte 1, scène 2, DURBIN)
7. Comment, Seigneur, oserais-je mentir ? (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
8. On m'a menacé de me donner vingt coups de bâton sous la plante des pieds : on dit que cela apprend à aller de mesure ; alors je me suis exprimé en Vaudevilles, que je contourne de mon mieux, pour leur donner un air du pays. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
9. Heureusement on l'avait instruit, et son Ariette a été goûtée, à deux mesures près ; et je crois qu'on nous rendra notre vaisseau. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
10. Parbleu oui, plaisante réponse avec son nazillonnement ! > (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
11. Mon fils, mon fils, ta Célenie t'aimera ; mais elle ne te le dira que quand elle ne parlera plus. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
12. « Vous insistez, vous la pressez, vous la tourmentez : oui, oui, tu ne sauras ce qu'elle pense que quand elle ne pensera pas. » (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
13. Hé : concevez-vous mieux ce qu'elle m'a répondu, quand je l'ai consultée ; car les valets ont la rage de faire comme leurs maîtres, et ce n'est pas ce qu'ils font de mieux. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
14. Qu'est-ce que c'est que ce verbiage-là : est-ce que je sais tout ce que cette femme a dit ? (Acte 1, scène 2, DURBIN)
15. Cette femme, cette femme ! (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
16. Cette femme a dit, en vous entendant chantonner : « Chante, chante, mon fils ; mais prends garde de chanter plus que tu ne voudras. » (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
17. Il écoute apparemment si nous chantons ? (Acte 1, scène 2, DURBIN)
18. Non, ces espions-là ont une autre commission de la part du Gouvernement. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
19. Il y a eu quelques rumeurs pour la basse fondamentale, et on craint quelque soulèvement. (Acte 1, scène 2, ZERBIN)
20. Des attraits d'Henriette est lui-même touché. v.20 (Acte 1, scène 3, PIANO)
21. S'alarme de peu. v.26 (Acte 1, scène 3, PIANO)
22. S'alarme de peu ; v.29 (Acte 1, scène 3, PIANO)
23. Un rien ici la met en feu. v.30 (Acte 1, scène 3, PIANO)
24. Pousse l'emportement jusqu'à la frénésie : v.33 (Acte 1, scène 3, PIANO)
25. Un rien la met en feu, v.35 (Acte 1, scène 3, PIANO)
26. Le Sultan vous ainme ? (Acte 1, scène , DURBIN)
27. Chevalier, sont-ce là vos serments ? (Acte 1, scène , CÉLENIE)
28. La Fée ne vous a permis de m'accompagner que sur la promesse que vous lui avez faite de ne me parler jamais de votre amour. (Acte 1, scène , C?LENIE)
29. Je me tais... (Acte 1, scène , DURBIN)
30. Lisez, lisez ; jugez vous-même de ses sentiments. (Acte 1, scène 6, CÉLENIE)
31. Oui, oui, sa déclaration est en musique, en Ariette encore, avec un grand accompagnement de fanfares. (Acte 1, scène 6, CÉLENIE)
32. Vous voulez, Madame ? ... (Acte 1, scène 6, DURBIN)
33. Oui, je veux que vous chantiez, pour me pénétrer de toute l'horreur qu'il m'inspire. (Acte 1, scène 6, CÉLENIE)
34. L'insolent, oser me déclarer que... (Acte 1, scène 6, DURBIN)
35. Parce qu'il adore, il faut l'aimer. (Acte 1, scène 6, DURBIN)
36. Je saurai bien me la donner : v.63 (Acte 1, scène 6, CÉLENIE)
37. Un coeur ferme qui voit la mort, et qui la brave, v.66 (Acte 1, scène 6, C?LENIE)
38. Ah, Madame ! (Acte 1, scène 6, DURBIN)
39. Votre Ariette pleine de traits insultants et de menaces l'aura mis en fureur, et son amour changé en rage... (Acte 1, scène 6, DURBIN)
40. Cela est vrai, je me suis peut-être un peu trop livrée à mon indignation. (Acte 1, scène 6, CÉLENIE)
41. Attendez, il me vient une idée ; il faut user d'adresse. (Acte 1, scène 6, DURBIN)
42. De tant vous l'avez doux, Guillemette doux : v.82 (Acte 1, scène 8, VIVATCHÉ)
43. Des père Barnabas et des Madame Anroux. v.85 (Acte 1, scène 8, VIVATCH?)
44. Je vous le dis, en termes clairs : v.95 (Acte 1, scène 9, VIVATCHÉ)
45. Je ne réponds aux épigrammes, v.96 (Acte 1, scène 9, VIVATCH?)
46. Des belles Dames v.98 (Acte 1, scène 9, VIVATCH?)
47. Qu'en les embrasant de mes flammes. v.100 (Acte 1, scène 9, VIVATCH?)
48. Quand leur haine s'éteint, c'est alors qu'en leurs âmes v.101 (Acte 1, scène 9, VIVATCH?)
49. L'amour pour moi s'allume après : v.102 (Acte 1, scène 9, VIVATCH?)
50. Et voilà comme il faut qu'on se venge des femmes v.103 (Acte 1, scène 9, VIVATCH?)
51. En les embrasant de ses flammes. v.105 (Acte 1, scène 9, VIVATCH?)
52. Très clément Prince, à quel supplice v.117 (Acte 1, scène 10, PRESTO)
53. Pour me divertir, je commande v.125 (Acte 1, scène 10, VIVATCHÉ)
54. Pendant ses repas seulement, v.127 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
55. Que formeront des voix fausses et discordantes, v.129 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
56. Et des sifflets aigus pour accompagnement. v.131 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
57. Si je punis mon rival doucement, v.132 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
58. Est faible : mais par-là je veux adroitement, v.134 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
59. Pans celle que j'aime ardemment, v.135 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
60. Dans le coeur de Melophanie v.136 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
61. Ranimer plus vivement v.137 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
62. La chaleur du sentiment. v.138 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
63. Pour vos menus plaisirs Durbin et sa maîtresse, v.142 (Acte 1, scène 10, PRESTO)
64. Je puis gaiement vous seconder v.143 (Acte 1, scène 10, PRESTO)
65. Rêvez-y, c'est comme je l'entends. v.149 (Acte 1, scène 10, VIVATCHÉ)
66. J'aime à voir ces gens v.155 (Acte 1, scène 10, VIVATCHÉ)
67. Avec leur humeur intraitable v.156 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
68. J'aime les amants v.158 (Acte 1, scène 10, VIVATCH?)
69. À voir leur humeur intraitable v.160 (Acte 1, scène 10, PRESTO)
70. J'aime à voir leur air lamentable ; v.165 (Acte 1, scène 10, PRESTO)
71. J'aime à voir leurs petits tourments. v.166 (Acte 1, scène 10, PRESTO)
72. Bonhomme, autant que tu pourras, v.180 (Acte 2, scène 1, PIANO)
73. Quel diable, j'ai bien trouvé un air plus vif : mais dans ce moment-ci les rimes ne me viennent point du tout. (Acte 2, scène 1, ZERBIN)
74. Comment faire ? (Acte 2, scène 1, ZERBIN)
75. Morbleu, la rime m'abandonne ! (Acte 2, scène 1, ZERBIN)
76. L'on juge que la dame le v.200 (Acte 2, scène 1, ZERBIN)
77. Je vous remets v.201 (Acte 2, scène 1, ZERBIN)
78. C'en est assez, Zerbin, j'estime v.218 (Acte 2, scène 1, PIANO)
79. Attachez-vous un peu plus à la rime, v.220 (Acte 2, scène 1, PIANO)
80. Qu'elle va mettre en jeu mille ressorts divers. v.225 (Acte 2, scène 1, PIANO)
81. Que l'on enferme en ce bercail. v.231 (Acte 2, scène 2, ZERBIN)
82. Ô, toi, qui ne t'occupes qu'à blesser nos coeurs, laisse-là, pour un moment, ton arc et tes flèches ! (Acte 2, scène 2, ZERBIN)
83. Pardinne il faut avouer que la rime est bien quinteuse : je rime actuellement comme un écho ; et tout-à-l'heure que j'en avais besoin... (Acte 2, scène 2, ZERBIN)
84. Démens, démens ce témoignage. v.261 (Acte 2, scène , MÉLOPHANIE)
85. Que mes beaux jours v.263 (Acte 2, scène , M?LOPHANIE)
86. Il est vrai... je vous plains.... Armez-vous de courage. v.266 (Acte 2, scène , VIVATCHÉ)
87. Que mes beaux jours v.267 (Acte 2, scène , MÉLOPHANIE)
88. Sa fureur me ravit : qu'à présent Célenie v.281 (Acte 2, scène 5, VIVATCHÉ)
89. Me soit cruelle, et regrette mes voeux, v.282 (Acte 2, scène 5, VIVATCH?)
90. De l'avoir fait servir à ranimer les feux v.284 (Acte 2, scène 5, VIVATCH?)
91. Que son égarement dans ses yeux se peint bien ! v.305 (Acte 2, scène 8, L'ESCLAVE)
92. C'est lui-même, c'est lui, c'est le grand Timurbek, v.309 (Acte 2, scène 8, CÉLENIE)
93. Reconnaissez, Madame, et mes traits et ma voix. v.324 (Acte 2, scène 9, VIVATCHÉ)
94. Je vois à chaque instant augmenter sa démence... v.342 (Acte 2, scène 9, VIVATCHÉ)
95. L'égarement d'esprit où tu la vois paraître. v.346 (Acte 2, scène 10, VIVATCHÉ)
96. Le calme en moi semble renaître. v.350 (Acte 2, scène 10, CÉLENIE)
97. Tu me trompes, cruel. Non, elle n'est point folle : v.352 (Acte 2, scène 10, DURBIN)
98. Lorsque sa bouche te dément ? v.354 (Acte 2, scène 10, DURBIN)
99. Mais y a -t-il sûreté à vous ouvrir mon coeur devant la Dame que voilà ? (Acte 2, scène 10, CÉLENIE)
100. Elle me prend pour une femme. v.356 (Acte 2, scène 10, VIVATCHÉ)
101. Durbin, je t'aime, le sais-tu ? v.359 (Acte 2, scène 10, CÉLENIE)
102. Mon coeur et mon amour extrême, v.361 (Acte 2, scène 10, C?LENIE)
103. J'ai trop su me vaincre moi-même. v.362 (Acte 2, scène 10, C?LENIE)
104. Durbin, je t'aime, v.363 (Acte 2, scène 10, C?LENIE)
105. Te cachaient mon amour extrême ; v.371 (Acte 2, scène 10, CÉLENIE)
106. Je me le cachais à moi-même, v.372 (Acte 2, scène 10, C?LENIE)
107. Dieux ! elle l'aime, v.376 (Acte 2, scène 10, VIVATCHÉ)
108. Dans son tendre aveu même v.379 (Acte 2, scène 10, VIVATCH?)
109. Trouver sa peine extrême. v.380 (Acte 2, scène 10, VIVATCH?)
110. Dieux ! elle l'aime, v.381 (Acte 2, scène 10, VIVATCH?)
111. Durbin je t'aime, v.383 (Acte 2, scène 10, CÉLENIE)
112. Dieux ! Elle m'aime, v.385 (Acte 2, scène 10, DURBIN)
113. Trouver dans son tendre aveu même v.388 (Acte 2, scène 10, DURBIN)
114. Mon tourment et ma peine extrême ? v.389 (Acte 2, scène 10, DURBIN)
115. Dieux ! Elle m'aime. v.391 (Acte 2, scène 10, DURBIN)
116. Ne me prends pas ici pour un roi de Théâtre, v.398 (Acte 2, scène 11, VIVATCHÉ)
117. Cesse de menacer : hâte mon triste sort, v.401 (Acte 2, scène 11, DURBIN)
118. Ces instruments harmonieux, v.409 (Acte 2, scène 13, L'ESCLAVE)
119. Met en cannelle votre harpe ; v.421 (Acte 2, scène 13, L'ESCLAVE)
120. L'égarement de Célenie : v.432 (Acte 2, scène 13, VIVATCHÉ)
121. La Sultane croit me surprendre : v.436 (Acte 3, scène 1, VIVATCHÉ)
122. Ici même elle doit se rendre, v.441 (Acte 3, scène 1, VIVATCH?)
123. Sa jalousie ose me tendre. v.444 (Acte 3, scène 1, VIVATCH?)
124. Les compliments que je te dois v.452 (Acte 3, scène 1, VIVATCHÉ)
125. De la Dame honnête et jolie, v.454 (Acte 3, scène 1, VIVATCH?)
126. Guérir un homme fou, c'est une babiole; v.458 (Acte 3, scène 1, VIVATCH?)
127. Mais guérir une femme folle, v.469 (Acte 3, scène 1, VIVATCH?)
128. Des femmes, moi je n'en manque jamais, v.472 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
129. Ah ! D'ennui j'y renonce, et je me tiens battu, v.477 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
130. C'est fort bien fait. Hé comment t'y prends-tu ? v.484 (Acte 3, scène 1, VIVATCHÉ)
131. À les punir gaiement j'ai borné mon dessein. v.486 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
132. Et de plus, comme Médecin, v.490 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
133. Et j'augmente leur soif, leur amour et leur faim. v.492 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
134. Bravo. Cette recette est bonne, et je l'estime : v.493 (Acte 3, scène 1, VIVATCHÉ)
135. Mais cependant abrège le régime v.494 (Acte 3, scène 1, VIVATCH?)
136. Je dois au diable un compliment : v.498 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
137. Il faut l'évoquer poliment v.499 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
138. Pour opérer le désenchantement v.500 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
139. De mes deux vivantes statues, v.501 (Acte 3, scène 1, PRESTO)
140. Sublime esprit mécanique, v.505 (Acte 3, scène 2, PIANO)
141. Seul inventeur des accompagnements ? v.506 (Acte 3, scène 2, PIANO)
142. Réponds aux agréments v.508 (Acte 3, scène 2, PIANO)
143. Réponds à mes sons charmants. v.510 (Acte 3, scène 2, PIANO)
144. Dans la façon des instruments, v.514 (Acte 3, scène 2, PIANO)
145. Fais, défais, et refais tous les enchantements, v.516 (Acte 3, scène 2, PIANO)
146. Viens obéir à mes commandements. v.520 (Acte 3, scène 2, PIANO)
147. Oui, c'est moi-même ; et je suis ce lutin. v.532 (Acte 3, scène 5, L'ESPRIT INFERNAL)
148. Et chante, et gémisse, et demeure. v.539 (Acte 3, scène 5, L'ESPRIT INFERNAL)
149. Autour de l'objet de mes voeux ? v.548 (Acte 3, scène 6, HENRIETTE)
150. Permettez que je me retourne, v.549 (Acte 3, scène 6, ZERBIN)
151. Nos cruels tourments. v.563 (Acte 3, scène 6, HENRIETTE)
152. De moments, d'heureux moments ! v.566 (Acte 3, scène 6, ZERBIN)
153. Vos malheurs sont à leur terme. v.567 (Acte 3, scène 7, L'ESPRIT INFERNAL)
154. Chantez mes enfants, chantez ; v.568 (Acte 3, scène 7, L'ESPRIT INFERNAL)
155. Je sème autour de vous le feu de tous côtés, v.569 (Acte 3, scène 7, L'ESPRIT INFERNAL)
156. Ce feu magique renferme v.570 (Acte 3, scène 7, L'ESPRIT INFERNAL)
157. Point de peur : tenez-vous ferme, v.572 (Acte 3, scène 7, L'ESPRIT INFERNAL)
158. Chantez, mes enfants, chantez. v.574 (Acte 3, scène 7, L'ESPRIT INFERNAL)
159. Enfin notre enchantement cesse. v.575 (Acte 3, scène 8, HENRIETTE)
160. Enfin notre tourment prend fin. v.576 (Acte 3, scène 8, ZERBIN)
161. Je meurs de soif et de tendresse. v.577 (Acte 3, scène 8, HENRIETTE)
162. Je meurs d'amour, je meurs de faim. v.578 (Acte 3, scène 8, ZERBIN)
163. Je meurs de soif. v.579 (Acte 3, scène 8, HENRIETTE)
164. Je meurs de faim. v.580 (Acte 3, scène 8, ZERBIN)
165. Je meurs de soif et de tendresse. v.581 (Acte 3, scène 8, HENRIETTE)
166. Je meurs d'amour, je meurs de faim. v.582 (Acte 3, scène 8, ZERBIN)
167. Je meurs de soif et de tendresse. v.583 (Acte 3, scène 8, HENRIETTE, ZERBIN)
168. Je meurs d'amour, je meurs de faim. v.584 (Acte 3, scène 8, HENRIETTE, ZERBIN)
169. Le Magicien a sauvé, comme tu vois, Célenie de l'état cruel... (Acte 3, scène 9, DURBIN)
170. Divine Célenie, que ce sentiment m'est cher ! (Acte 3, scène 9, DURBIN)
171. La tête me tourne encore. (Acte 3, scène 9, HENRIETTE)
172. La Sultane nous a fait échapper secrètement : elle nous fait conduite à notre vaisseau ; il est prêt : et nous retournons à l'île de la Fée. (Acte 3, scène 9, DURBIN)
173. La Sultane va paraître ; et c'est le bruit des instruments qui la précèdent. (Acte 3, scène 9, DURBIN)
174. Et que mes ordres redoutables v.607 (Acte 3, scène 12, VIVATCHÉ)
175. Et moi qui t'aime avec fureur, v.611 (Acte 3, scène 13, MÉLOPHANIE)
176. Tu me quittes, cruel. Ah ! quelle est ton erreur ! v.612 (Acte 3, scène 13, M?LOPHANIE)
177. Des cris du désespoir je saurai me défendre. v.613 (Acte 3, scène 13, M?LOPHANIE)
178. Ah ! sans en être ému, peux-tu me voir répandre v.617 (Acte 3, scène 13, M?LOPHANIE)
179. Des larmes qui partent du coeur ? v.618 (Acte 3, scène 13, M?LOPHANIE)
180. Des larmes qui partent du coeur, v.620 (Acte 3, scène 13, M?LOPHANIE)
181. Ne pourront-ils me rendre v.621 (Acte 3, scène 13, M?LOPHANIE)
182. Les sentiments v.639 (Acte 3, scène 14, VIVATCHÉ, PRESTO)
183. Me sont chers, et je les partage. v.641 (Acte 3, scène 14, VIVATCH?, PRESTO)
184. Me rend la force et le courage. v.644 (Acte 3, scène 14, MÉLOPHANIE)
185. Ô doux moments ! v.646 (Acte 3, scène 14, M?LOPHANIE)
186. Ils s'éloignent. Comment! ils quittent ce séjour ? v.654 (Acte 3, scène 15, MÉLOPHANIE)
187. Que leur éloignement, pour vous si désirable, v.659 (Acte 3, scène 15, VIVATCHÉ)
188. Je n'aimerai jamais que vous. v.666 (Acte 3, scène 15, VIVATCH?)
189. Je n'aimerai jamais que vous. v.667 (Acte 3, scène 15, VIVATCHÉ, MÉLOPHANIE)

ALFONSE DIT L'IMPUISSANT (1740)

1. Le crime ne peut pas conserver des amis. v.8 (Acte 1, scène 1, ALCIMADURE)
2. Dès mes plus jeunes ans, amené dans Byzance, v.17 (Acte 1, scène 1, ALCIMADURE)
3. Et, pour m'anéantir sans me priver du jour, v.23 (Acte 1, scène 1, ALCIMADURE)
4. Depuis ce temps affreux, en horreur à moi même, v.25 (Acte 1, scène 1, ALCIMADURE)
5. Rien ne peut adoucir mon infortune extrême. v.26 (Acte 1, scène 1, ALCIMADURE)
6. Le désespoir souvent malgré moi me surmonte, v.29 (Acte 1, scène 1, ALCIMADURE)
7. Je me plaignis en vain, par un subtil détour, v.35 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
8. Me surnomma dès lors Alfonse l'Impuissant. v.40 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
9. Peins-toi, si tu le peux, ma rage, mes transports. v.52 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
10. La Reine, au fond du coeur mortellement frappée, v.54 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
11. Malheureux ! La nature, en me formant le corps, v.59 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
12. Fallait-il me priver de mes droits les plus doux ! v.63 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
13. Dont tu n'as pas daigné me faire aucun partage v.66 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
14. Pourquoi me commencer et ne me pas finir ? v.68 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
15. Fomente une révolte ; Alvarès, triomphant, v.75 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
16. Une trêve d'un an. Ciel ! Que ce terme est court ! v.79 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
17. Pour me désespérer, aujourd'hui tout concourt : v.80 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
18. Vous-même paraissiez ignorer son secret, v.88 (Acte 1, scène 2, ALCIMADURE)
19. Dans mon royaume entier, ma femme seule est sage. v.98 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
20. Rien ne peut-il calmer l'ennui qui vous possède ? v.101 (Acte 1, scène 2, ALCIMADURE)
21. Du fardeau de l'hymen doit soulager son roi. v.104 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
22. Mes ordres sont donnés, par des détours secrets v.107 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
23. Une dame d'honneur viendra t'ouvrir la porte. v.110 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
24. Pour me servir, va, redouble ton zèle, v.121 (Acte 1, scène 2, ALFONSE)
25. Je me jette à vos pieds. v.128 (Acte 1, scène 2, ALCIMADURE)
26. Juste ciel ! Et comment veux-tu que j'obéisse ? v.133 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
27. Sa politique adroite eût voulu me punir v.139 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
28. Ce maître soupçonneux m'en aurait fait un crime, v.141 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
29. Et peut-être déjà j'en serais la victime ! v.142 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
30. Ah ! Madame, v.145 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
31. En faveur d'un époux laissez fléchir votre âme : v.146 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
32. Jointe au Roi par l'hymen, j'ai rempli mon devoir, v.155 (Acte 1, scène , LÉONOR)
33. Si le crime peut seul conserver ma couronne, v.157 (Acte 1, scène , L?ONOR)
34. Dût contre ma vertu s'armer toute la terre, v.161 (Acte 1, scène , L?ONOR)
35. Je ne brûlerai point d'une flamme adultère, v.162 (Acte 1, scène , L?ONOR)
36. L'aveu de votre époux n'ôte-t-il pas le crime ? v.165 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
37. De ces grands sentiments vous serez la victime, v.166 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
38. Madame, et, regrettant mes avis négligés, v.167 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
39. Qui, même sur ce point, déjà ne l'est plus guère. v.170 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
40. Madame, il cède un bien dont il n'a point affaire, v.174 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
41. Lui seul en doit jouir, et ses ordres suprêmes. v.177 (Acte 1, scène , LÉONOR)
42. Les rois ne peuvent pas tout faire par eux-mêmes. v.178 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
43. Sont à lui comme à vous bien qu'ils viennent d'autrui v.188 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
44. Est ce qui fait l'honneur des femmes d'aujourd'hui. v.192 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
45. D'une femme galante à celle qu'on croit sage, v.193 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
46. Vous trouverez, Madame, à l'ombre du secret, v.196 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
47. Les plaisirs les plus vifs, sans perdre de l'estime. v.197 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
48. Le crime qu'on ignore en est-il moins un crime ? v.198 (Acte 1, scène , LÉONOR)
49. C'est peu que les mortels soient contents de mes moeurs, v.199 (Acte 1, scène , L?ONOR)
50. Je prétends être sage à mes yeux comme aux leurs. v.200 (Acte 1, scène , L?ONOR)
51. Insolent ! Penses-tu qu'une honteuse flamme v.209 (Acte 1, scène , LÉONOR)
52. S'allume dans un coeur tel que le mien ?... v.210 (Acte 1, scène , L?ONOR)
53. Madame, v.210 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
54. Madame, tous les jours déposent le contraire ; v.218 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
55. Ils m'ont su révéler vos sentiments secrets : v.219 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
56. Allez trouver, Madame, un monarque irrité v.227 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
57. Vous l'aimez, il vous aime, et vos complots secrets v.231 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
58. De lui-même, d'Alfonse un enfant sortira v.235 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
59. Faisons tomber ce traître en mes pièges secrets. v.244 (Acte 1, scène , ALCIMADURE)
60. Il sait pour Avarès ma criminelle flamme. v.245 (Acte 1, scène 5, LÉONOR)
61. Eh quoi ! Madame, v.246 (Acte 1, scène 6, ALVARÈS)
62. Qu'injustement, hélas ! Votre coeur me soupçonne ! v.249 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
63. C'est pour l'offrir, Madame, à vos divins appas. v.251 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
64. Mille sceptres sans vous ne me tenteraient pas. v.252 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
65. Du vain titre d'épouse honorable victime, v.253 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
66. Osez vous dérober au joug qui vous opprime. v.254 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
67. Alfonse a-t-il des droits légitimes sur vous ? v.255 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
68. Victime de l'État, une beauté si rare v.258 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
69. Je succombe aux tourments qui déchirent mon coeur. v.260 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
70. Barbare ! Il vous sied bien de plaindre mes malheurs, v.263 (Acte 1, scène 6, LÉONOR)
71. Vous, l'auteur de mes maux, vous qui causez mes pleurs. v.264 (Acte 1, scène 6, L?ONOR)
72. Je cède sans regrets tous mes droits sur le trône. v.270 (Acte 1, scène 6, ALVARÈS)
73. Ne vous souvient-il plus de vos premiers serments ?... v.271 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
74. Je touchais au moment de vous voir mon époux, v.279 (Acte 1, scène 6, LÉONOR)
75. Mais quand l'hymen du roi trompa notre espérance, v.281 (Acte 1, scène 6, L?ONOR)
76. Vous-même, dans ce jour, je vous prends pour arbitre. v.285 (Acte 1, scène 6, L?ONOR)
77. Madame, il faut être homme avant que d'être époux. v.288 (Acte 1, scène 6, ALVARÈS)
78. À réclamer les lois faites pour le divorce. v.290 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
79. « Mais de Rome, en ce jour, invoquez les arrêts. v.292 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
80. « J'ai sondé le Saint-Père : il promet une bulle; v.294 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
81. « Les flambeaux de l'hymen s'allumeront pour nous (1). v.296 (Acte 1, scène 6, ALVAR?S)
82. Ah ! Ce discours affreux me remplit d'épouvante. v.298 (Acte 1, scène 6, LÉONOR)
83. Que suivent, sans pudeur, des femmes méprisables, v.302 (Acte 1, scène 6, L?ONOR)
84. Malgré l'amour qui me dévore, v.305 (Acte 1, scène 7, ALVARÈS)
85. Je me trouve forcé de l'admirer encore. v.306 (Acte 1, scène 7, ALVAR?S)
86. Peux ramener le calme et bannir la douleur. v.308 (Acte 1, scène 8, ALVARÈS)
87. Ont, dans ce jour, forcé le Roi lui-même. v.311 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
88. Les États n'ont servi mes fureurs qu'à demi. v.312 (Acte 1, scène 8, ALVARÈS)
89. Mais mettons tout en feu, troublons le Portugal, v.315 (Acte 1, scène 8, ALVAR?S)
90. Chaque heure, chaque instant augmentent mon amour. v.320 (Acte 1, scène 8, ALVAR?S)
91. Je condamnai mon coeur aux tourments de l'absence. v.322 (Acte 1, scène 8, ALVAR?S)
92. L'absence n'a servi qu'à redoubler mes peines ; v.325 (Acte 1, scène 8, ALVAR?S)
93. Le poison de l'amour a coulé dans mes veines v.326 (Acte 1, scène 8, ALVAR?S)
94. J'ai su, par mes complots et mes intelligences, v.330 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
95. Osez me seconder : vous y montez demain. v.332 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
96. Par quels moyens ? Comment ? Poursuis, je t'en conjure. v.334 (Acte 1, scène 8, ALVARÈS)
97. Dans un sauvage honneur elle met l'héroïsme, v.337 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
98. Et porte cet honneur jusques au fanatisme. v.338 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
99. J'ai tout séduit : la garde et les dames d'honneur. v.348 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
100. Au doux sommeil le roi l'accoutuma sans peine. v.354 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
101. Passez rapidement du plaisir au désir, v.355 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
102. Une femme d'honneur prend cela pour un songe, v.357 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
103. Enfin, la Reine, après cet assoupissement, v.359 (Acte 1, scène 8, ALVARÈS)
104. Eh ! C'est dans ce moment v.360 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
105. Où le charme des sens, votre amour, sa tendresse, v.365 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
106. Dans ces moments d'ivresse où l'amour vous absout, v.367 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
107. Et mes amis, alors, serviront votre haine. v.370 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
108. De son consentement appuyez vos projets : v.371 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
109. D'ailleurs, cette princesse a même en sa personne v.373 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
110. De légitimes droits acquis à la couronne. v.374 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
111. Seigneur, dans ces moments, ne vous oubliez pas.. v.384 (Acte 1, scène 8, ALCIMADURE)
112. C'est toi que j'aime ! J'aime Alfonse et non le roi. v.404 (Acte 1, scène 9, ALCIMADURE)
113. Tout est calme en ces lieux. Le faible jour qui luit v.411 (Acte 1, scène 10, ALFONSE)
114. Commence à dissiper les ombres de la nuit. v.412 (Acte 1, scène 10, ALFONSE)
115. Peut-être, en ces moments, qui me sont odieux, v.415 (Acte 1, scène 10, ALFONSE)
116. Innocente victime, immolée au secret, v.419 (Acte 1, scène 10, ALFONSE)
117. Mon honneur en danger me demande ta vie, v.421 (Acte 1, scène 10, ALFONSE)
118. L'amour ferme tes yeux.Ah! ton sort est trop beau (1)! v.423 (Acte 1, scène 10, ALFONSE)
119. Ces plaisirs qu'à mes sens refusa la nature ! v.426 (Acte 1, scène 10, ALFONSE)
120. Ah ! Traître !... Je me meurs !... v.428 (Acte 1, scène 11, ALVARÈS)
121. Il tombe sous mes coups. v.428 (Acte 1, scène 11, ALFONSE)
122. Quelle est donc la victime ? v.431 (Acte 1, scène 11, ALFONSE)
123. Voulant sur votre front fixer le diadème, v.433 (Acte 1, scène 11, ALCIMADURE)
124. Au lit de Léonor je l'ai conduit moi-même. v.434 (Acte 1, scène 11, ALCIMADURE)
125. Crime de mon état ! J'avais armé ma main, v.439 (Acte 1, scène 11, ALFONSE)

LES ACCIDENTS OU LES ABBÉS (1909)

1. Mais démenez-vous, mon cher abbé Douxdoux, et puisque nous n'avons pas pu réussir à nous faire entendre là-bas, à la porte de la comtesse, cherchez donc ici quelque domestique raisonnable, auquel nous puissions parler. (Acte 1, scène 1, LA MARQUISE)
2. Ah, ma petite reine, par votre moyen, ne pourrais-je pas dire un mot à ma bon amie, Mademoiselle Agathe, l'une des femmes de la comtesse. (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ DOUXDOUX)
3. Bon, il y a trois jours que, sans en communiquer rien à personne, elle est allé se jeter aux Carmélites où a écrit à Madame qu'elle se retirait pour y pleurer ses péchés et ceux des autres. (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DAMOUR)
4. Rien n'est plus sûr, puisque c'est moi qui suis entrée ici en place, et qui me nomme Mademoiselle Damour, fort à votre service.? (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE DAMOUR)
5. En ce cas-là, dites-moi donc, mon ange ; ne sauriez-vous point est actuellement votre maîtresse, notre belle veuve, comme je l'appelle, moi ? (Acte 1, scène 1, L'ABBÉ DOUXDOUX)
6. Que dites-vous donc là, Madame ? (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ DOUXDOUX)
7. Écoutez, écoutez, j'en bien retenu le commencement, moi : (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
8. Depuis un mois que j'y suis, moi, j'en ai entendu faire cent contes plus plaisants les uns que les autres ; et même dans ma province, à Rennes, du vivant de feu Monsieur de Kerléon, mon triste mari, l'on en débitait déjà des histoires qui avaient fait tout l'éclat que la comtesse elle-même pouvait désirer. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
9. Me nierez-vous aussi l'aventure que j'ai eue avec elle sans qu'elle sache encore qui je suis ! (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
10. Allons, allons, je veux la pousser aussi loin qu'elle pourra aller, puisque vous êtes de cet aveuglement-là. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
11. Faisons voir et gaiement l'excès de sa coquetterie, achevons mon espièglerie, mon espièglerie pour vous détromper, détromper... plaisamment. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
12. Ah ça, l'Abbé, convenez que ce couplet d'opéra comique que je chante revient à merveille à ce que je vous dis. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
13. Vous devez croire que c'est par son crédit que j'obtiens aujourd'hui l'agrément de président aux Comptes... (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ DOUXDOUX)
14. et qu'en me revêtant de cette place honorable et lucrative, je me trouve par là dans le cas de pouvoir abjurer honnêtement mon état, et vous offrir en vous épousant une fortune que la Providence a daigné rendre immense en retirant à elle feu mon frère aîné... heureusement. (Acte 1, scène 2, L'ABB? DOUXDOUX)
15. C'est à mon oncle le chevalier que vous avez toute l'obligation de l'agrément de votre charge, nigaud que vous êtes... (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
16. Et je m'en vais vous le faire dire par celui qui vous l'a donnée, par Monsieur le premier président, auquel nous allons rendre visite tout à l'heure, et que nous en allons remercier ensemble. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
17. Ah, si Monsieur le premier président me le dit... (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ DOUXDOUX)
18. C'est que la comtesse a manoeuvré pour qu'on vous refusât cet agrément ; elle est votre seule héritière ; elle lorgne sûrement votre succession ; elle craint que vous ne vous mariez, cela est tout simple. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
19. Ah, pouvez-vous imaginer qu'elle ait l'âme assez intéressée, et assez noire... (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ DOUXDOUX)
20. Je n'imagine rien, moi, mais, cruel abbé, puisque vous me réduisez à parler raison, je vous répéterai que je n'ai rien de prouvé sur ce dernier fait ; aussi est-ce à cause de cela, et parce-que vous vous êtes mis dans l'esprit que vous lui aviez obligation que je me suis ici laissé traîner chez elle,... que, par déférence pour vous, j'ai passé par dessus toutes les misères du cérémonial,... que je viens avec vous lui faire part de notre mariage, et en vérité c'est une des plus grandes marques d'amour que je pouvais vous donner, à vous d'ailleurs que j'ai si bien subjugué. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
21. Puisque j'ai eu le bonheur de ne pas trouver la comtesse chez elle, et qu'elle ne me connaît point, je veux m'en donner la comédie ; j'en veux passer ma fantaisie. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
22. Mais, ma mie, puisque ma mie y a, pensez donc c'est une extravagance de premier ordre... et à n'envisager cela que par rapport à vous, une femme sage... (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ DOUXDOUX)
23. L'on est heureux d'être né comme cela, surtout, quand on est si étourdie que moi. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
24. Quand à la folie dont vous voulez me détourner, j'avoue que c'en est une ; mais je veux la faire ; et ce n'est peut être qu'à une femme aussi sage que moi, qu'il appartient de risquer une extravagance pareille à celle que je médite sans que cela puisse tirer à conséquence. (Acte 1, scène 2, LA MARQUISE)
25. Faites donc, comme vous l'entendriez, souveraine de mon coeur, je ne saurais souffrir de disputer, moi. (Acte 1, scène 2, L'ABBÉ DOUXDOUX)
26. Je l'ai envoyé chercher par un des frotteurs de Madame partout où il pouvait être, et on ne l'a point trouvé. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DAMOUR)
27. En ce cas-là, ma poulette, dites donc à Madame_la_Comtesse que Madame la Marquise de Kerléon et Monsieur l'Abbé Douxdoux sont venus pour avoir l'honneur de la voir et lui faire part d'une affaire de conséquence. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ DOUXDOUX)
28. Je ferai ce que je pourrai, Madame, mais il serait plus sûr de les faire écrire par le Suisse. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DAMOUR)
29. Non ; mais de deux jours l'un ; c'est son régime, à ce qu'ils disent. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE DAMOUR)
30. Un moment ma belle salamandre. (Acte 1, scène 3, L'ABBÉ DOUXDOUX)
31. Ces grandes dames-là sont toujours pressées ! (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DAMOUR)
32. Car, par exemple, qu'est-ce que cette femme-là qui fait des visites avec un abbé, dites-moi ? (Acte 1, scène 4, MADEMOISELLE DAMOUR)
33. N'avez-vous pas rencontré là-bas Monsieur l'Abbé Douxdoux et une dame qui d'ici et qui vous ont demandé ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
34. Appelez-moi Mademoiselle, ces familiarités-là ne me conviennent pas. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
35. Et mais, vous me les avez permises, et hier tout la soirée. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
36. Comment donc aujourd'hui, à peine Madame est-elle sortie que vous me plantez là ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
37. Oh, mon petit nez, j'avais affaire pour Madame, ce n'est point ma faute. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
38. Mais j'aime cette impatience que tu as de me voir, et ta colère mérite récompense. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
39. Oh, tout beau, Monsieur, s'il vous plaît ; je vois bien que vous vous êtes habitué à croire que les femmes de Madame ne sont ici que pour vos menus plaisirs. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
40. Au contraire, c'est moi qui ne suis ici que pour elles et pour leur rendre la vie douce ; ne me refuse donc pas... (Acte 1, scène , LAFLEUR)
41. Actuellement si tu veux faire ta paix, achève de m'instruire de tout ce qui se passe ici. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
42. Dame ! (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
43. c'est que cette femme-là m'a tout l'air d'une merveilleuse, paraît s'être emparée de l'abbé Douxdoux, je t'en avertis ; et comme tu soupçonnes notre maître d'y prendre intérêt... (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
44. Et mais, je t'ai dit, que je la soupçonne comme ça, il n'y a encore de bien positif. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
45. Dame ! (Acte 1, scène , LAFLEUR)
46. c'est que depuis la guerre Madame a été obligée de rabattre furieusement sur les abbés et sur les étrangers... (Acte 1, scène , LAFLEUR)
47. Par exemple, ce milord Tapp dont je t'ai beaucoup parlé, c'est un seigneur libéral ; il nous convient cet amant-là ; c'est là ce qu'il faut pour nous à Madame. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
48. Oh dame, c'est la volonté, ou la fantaisie de Madame qui règle les degrés de maturité de tout cela, vois-tu ! (Acte 1, scène , LAFLEUR)
49. Le premier c'est le petit Abbé Douxdoux ; je ne crois pas, comme je t'ai dit, que la comtesse s'embête jamais de ce personnage-là ; elle lui trouve le caractère trop fadasse. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
50. Je ne m'explique pas davantage, je me flatte que tu m'entends. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
51. Je t'entends à merveille et je vois venir mes honoraires de ce côté-là déjà. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
52. Il est amoureux de Madame comme un forcené ; mais elle ne saurait le souffrir ; il est vrai qu'il est odieux. (Acte 1, scène , L'ABBÉ DOUXDOUX)
53. Et comment se nomme-t-il celui-là ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
54. C'est un homme de la plus haute qualité ; il a servi un peu dans la marine, et malgré cela il est de la plus grande grossièreté. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
55. En ce cas-là, une femme ne peut jamais pense... (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
56. Oui vraiment, et c'est ce qui fait que je le crains. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
57. Il n'a pourtant uniquement que cela pour lui ; car d'ailleurs c'est une fou, mais un fou... (Acte 1, scène , LAFLEUR)
58. L'on en renferme tous les jours qui ont moins de vertiges, et qui sont moins brutauz. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
59. Ajoute à ces extravagances d'aimer avec fureur le vin, les femmes et l'argent, d'être curieux, gourmand, colère, paresseux, jureur... (Acte 1, scène , LAFLEUR)
60. Mais si tu n'en charges pas le portrait, Madame ne s'arrangera jamais avec ce monstre-là, quelques qualités séduisantes qu'il ait d'ailleurs. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
61. L'on n'est pas sûr de rien avec Madame, et nous serions perdus si ce malheureux abbé devenait un jour le maître de la maison. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
62. C'est un tyran, un roi de Maroc ; il n'y aurait plus de profit, mon enfant, il ferait même retrancher ceux qui nous viendraient de la part de Madame. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
63. La peste ; tu as des sentiments ; je veux te donner un baiser à cause de cela. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
64. Oh, finis, allons, vas-tu recommencer à me lutiner ? (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
65. Du moins, abandonne-moi ta petite menotte ? (Acte 1, scène , LAFLEUR)
66. Eh bien, tiens, la voilà, mais ne me tourmente plus. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
67. Oh, mais, Monsieur de Lafleur, je me fâcherai. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
68. Il n'y a qu'un sot qui à ma place n'y eut pas été attrapé comme moi. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
69. Tu t'est baissée, tiens, veux-tu que je te montre comme cela s'est fait... (Acte 1, scène , LAFLEUR)
70. Recommençons. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
71. Tiens-toi donc, tiens-toi donc, voilà Madame. (Acte 1, scène , MADEMOISELLE DAMOUR)
72. Ah, Mademoiselle, allez me préparer tout ce qu'il me faut pour ma toilette. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
73. En l'absence de Madame, il est venu... (Acte 1, scène 6, MADEMOISELLE DAMOUR)
74. Allez, allez, vous me conterez tout cela en m'habillant, Mademoiselle. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
75. Dépêchez seulement, parce que je suis pressé. (Acte 1, scène 6, LA COMTESSE)
76. Eh bien, mon cher abbé de Cormoran, en deux mots, dites-moi donc à présent ce grand secret que vous n'avez pas voulu entamer en chemin et que vous avez ravalé de toutes vos forces. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
77. Sur mon_Dieu, Madame_la_Comtesse, c'est un secret qui vous regarde... autant que moi. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
78. Eh, comment, vous abandonnez les grandes espérances que vous aviez dans l'Église ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
79. Eh, Madame, ce ne sont que des espérance et rien autre chose que des espérances, mordieu. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
80. Mais sous ce prétexte-là toujours ils ne me laissent pas avec un sacré prieuré de quinze cent livres, et ils donnent leurs bénéfices à des pleutres. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
81. Eh, palsadieu, Madame, est-ce qu'un homme de ma qualité, riche comme je le suis depuis quinze mois par le mort du comte votre époux, dont je suis l'héritier, un homme de ma sorte, en un mot, est fait pour cette crapule-là ? (Acte 1, scène 7, L'ABB? DE CORMORAN)
82. Oh, Madame, mon parti est bien pris, têtedieu, je vous le répète ; demain j'envoie au diable le petit collet. (Acte 1, scène 7, L'ABB? DE CORMORAN)
83. En un mot, je veux me marier. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
84. Eh oui, me marier ! (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
85. Vous me direz à cela : Que ne prenez-vous plutôt des maîtresses, il y a tant d'honnêtes femmes qui ne demandent pas mieux ; cela est vrai. (Acte 1, scène 7, L'ABB? DE CORMORAN)
86. Dans ce temps-ci l'on est pris et quitté comme un éclair... (Acte 1, scène 7, L'ABB? DE CORMORAN)
87. Oh, je veux une femme à moi ; qui m'apartienne ; qui me reste... (Acte 1, scène 7, L'ABB? DE CORMORAN)
88. Je suis excédé, moi, d'être obligé d'aller toujours comme ça demander mon pain de porte en porte. (Acte 1, scène 7, L'ABB? DE CORMORAN)
89. Eh oui, pardieu, Madame, ne pensez pas rire ? (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
90. Rien n'est plus fatiguant, et c'est pour cela même que je veux me marier ; c'est pour me reposer, mordieu. (Acte 1, scène 7, L'ABB? DE CORMORAN)
91. C'est vous-même, Madame, pour qui je me sens un goût violent, que je veux aimer de toutes mes forces ; c'est, pardieu, vous-même qui êtes la prédestinée que je compte épouser. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
92. Mais, je ne veux point me marier, moi, mon très cher abbé de Cormoran ; je n'en suis pas encore réduite à ces extrémités-là ; et s'il fallait y venir d'ailleurs, tenez-vous pour dit que je ne veux de vous ni pour mon amant ni pour mon époux, mon cher roi. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
93. Je ne vous demande que jusqu'à ce soir, pour prouver que vous ne pourrez pas faire autrement, mordieu. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
94. Me prouver cela ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
95. Ha, ha, ha, ha, vous me faites mourir de rire. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
96. Allez, allez, vous êtes fou comme le père des petites-maisons, mon cher ami. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
97. Tenez, vous-vous me donner à souper. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ DE CORMORAN)
98. Aussi bien l'heure me presse. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
99. Lafleur, faites tenir dans ce salon-ci le monde qui me viendra jusqu'à ce que j'aie fini ma toilette. (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
100. Pardieu, ma réputation sur ce qui touche essentiellement les femmes est trop bien établie, pour que celle-ci puisse ignorer ma prodigieuse supériorité ; et la comtesse, de l'humeur dont je la connais, est faire pour m'estimer sur le bruit seul que j'ai fait à cet égard-là. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ DE CORMORAN)
101. Mais j'aperçois un des mes rivaux, ce damné milord... (Acte 1, scène 8, L'ABB? DE CORMORAN)
102. Nous sommes dans l'habitude de nous plaisanter tout en riant, tâchons un peu de savoir ce qu'il a dans l'âme, cet animal-là. (Acte 1, scène 8, L'ABB? DE CORMORAN)
103. Comme je vous l'ai dit, Milord, Madame va passer ici dans le moment. (Acte 1, scène 9, LAFLEUR)
104. Comment donc, Milord ! (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ DE CORMORAN)
105. Mais, dites-moi donc, vieux pécheur, est-ce vous ne lassez point de demander aux femmes des audiences particulières, dont vous n'abusez pas, à ce qu'elles disent. (Acte 1, scène 9, L'ABB? DE CORMORAN)
106. Cardez fous pien de les crois leurs paroles, Monsié, ce sont des femmes qui se vantent. (Acte 1, scène 9, MILORD)
107. Ces femmes ils se vantent d'avoir soumis des coeurs qu'elles n'ont jamais ni vus ni maniés. (Acte 1, scène 9, MILORD)
108. Oh, pour vous, mon lord, vous ne vous vantez jamais de rien ; vous ne ressemblez pas à ces femmes-là. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ DE CORMORAN)
109. Et c'est ce qui me fâche, car je meurs d'envie de savoir si notre comtesse n'aurait pas eu la curiosité d'essayer d'un coeur anglais. (Acte 1, scène 9, L'ABB? DE CORMORAN)
110. Ch'aime la comtesse et puis voilà tout. (Acte 1, scène 9, MILORD)
111. Tenez, Monsié l'éclisier, quoique je sois point homme d'éclisse, et nommément de fotre éclisse cath'lique ; malgré cela, j'épousse point, moi. (Acte 1, scène 9, MILORD)
112. La question que fous me donnez là, il est pien gratieux ! (Acte 1, scène 9, MILORD)
113. Et voilà donc pourquoi, hier devant toutes ces femmes, et notament devant la comtesse, vous vous compariez à ce fameux landgrave de Hesse, auquel votre Martin Luther permet d'épouser une second femme du vivant de la première ? (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ DE CORMORAN)
114. Et encore ché suprimé, foyez fous, que ce puissant Lantgraffe, il la carda cette première femme en poussant la seconde, parce qu'un seul femme, il suffisait point à ses grandes façons et belles manières. (Acte 1, scène 9, MILORD)
115. Ché leur dis point cela pour paraître pli galant à la comtesse, et qu'ellé voie point qu'un seul femme il est point assez pour moi. (Acte 1, scène 9, MILORD)
116. Oh, n'ayez pas peur, Milord, elle croira bien plutôt que c'est trop, car dans le fond, dites donc que c'est pour rire apparemment que vous avez voulu faire quelque comparaison de vous à ce prince du Saint Empire. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ DE CORMORAN)
117. Eh bien, mon lord, ce que vous disiez hier de vous sans fondement est mon histoire véritable, à moi. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ DE CORMORAN)
118. J'épouserais bien même une seconde femme, comme lui, si j'étais luthérien comme il était. (Acte 1, scène 9, L'ABB? DE CORMORAN)
119. Il extravague cet homme ; il est possédé cet abbé-là ! (Acte 1, scène 10, MILORD)
120. Elle ne lui donnerait seulement pas bout du doigt. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
121. Voilà encore dix louis ; ne mente pas à milord Tapp, dis-moi : es-tu bien le grison de la comtesse ? (Acte 1, scène 11, MILORD)
122. Sa femme de chambre a bien aussi quelques petits détails, mais c'est sur moi que tout roule ordinairement. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
123. Oui, Milord, grison signifie l'homme de confiance ; c'est moi qui porte les billets, qui loue les carrosses de remise, qui dispose des escaliers dérobés, qui fair entrer de jour comme de nuit les gens à qui Madame a affaire. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
124. Quand j'aurai les ordres de Madame ; je croyais dimanche qu'elle ne tarderait pas à les donner pour vous ; mais je les ai portés ce matin à un autre. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
125. Eh, mais, cette femme prendra bientôt toute l'Assemblée du Clergé, si ces messieurs s'y prêtent. (Acte 1, scène 11, MILORD)
126. Oh, c'est un abbé qu'elle vit avant-hier dans un petit bal particulier, et en deux heures de temps elle en est devenue folle, et sa folie est d'autant plus singulière que, suivant l'adresse de sa lettre que j'ai mise à la poste ce matin, cet abbé demeure dans un fameux hôtel garni, chez une femme de condition de province qui entretient vraisemblablement cette jolie colonne de l'Église. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
127. Oh dame, quand le goût de ma maîtresse est une fois décidé, elle ne fait point languir. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
128. Tenez, Milord, je suis sûr que vous aurez votre tout tout comme un autre ; il n'est question que d'attendre avec Madame. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
129. Je ne sais pas, Milord, si l'abbé pourrait attendre après vous ; ce que je sais bien, c'est que Madame attend l'abbé avec la plus grande impatience, elle... (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
130. C'est que, voyez-vous, l'abbé Fleur de Pêché, comme ils le nomment, est beau comme l'Amour, frais comme une rose, jeune comme Hébé... et fort comme Prandice... (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
131. C'est que d'autres femmes le lui auront bientôt enlevé ; imaginez-vous donc que l'abbé Fleur de Pêché, avec la plus jolie figure que Dieu ait créée, joint à cela, m'a-t-on dit, d'être le plus grand persifleur, le plus grand fat, et le plus insolent des hommes. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
132. Toutes les femmes se l'arracheront. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
133. Oui, mais la patience, il me donne de l'impatience à moi. (Acte 1, scène 11, MILORD)
134. Du moins suis-je bien sûr qu'elle avait la curiosité de vérifier si vous êtes un homme aussi merveilleux que quelques dames anglaises qui se trouvent ici, le lui ont voulu faire entendre. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
135. Continuez toujours à lui exagérer vos exploits galants ; vantez-vous beaucoup vis-à-vis d'elle ; vous n'en sauriez trop dire ; mais gardez-vous bien de lui parler dans ce moment-ci de l'abbé Fleur de Pêché. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
136. Revenez au contraire ce soir souper chez elle à votre ordinaire, comme su de rien n'était, comme si vous n'étiez instruit de rien. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
137. Madame ne peut pas tarder ; permettez que j'aille donner un coup d'oeil au boudoir de Madame, et arranger les sachets et les eaux que j'ai été chercher ce matin chez la Dulac. (Acte 1, scène 11, LAFLEUR)
138. Je l'aime point cette femme. (Acte 1, scène 12, MILORD)
139. Mettons-y du sens froid... du sens froid... (Acte 1, scène 12, MILORD)
140. Parlons lui plutôt des miracles que l'amour il me fait opérer. (Acte 1, scène 12, MILORD)
141. Menton lui pien serré sur cet article qui l'est point vrai... (Acte 1, scène 12, MILORD)
142. S'il lui en arrive de la malheur par un accident, cette femme il l'aura pien mérité, ch'espère. (Acte 1, scène 12, MILORD)
143. Non, Matame, j'irai qu'à la dernière acte pour y foir la jambe, la jambe superbe de Mademoiselle Lany qui danse avec beaucoup de justice, avec une grande justice. (Acte 1, scène 13, MILORD)
144. Oh, avant tout, Matame, il y aurait encore quelque chose de plus choli que ce prologue. (Acte 1, scène 13, MILORD)
145. Mais, Milord, vous dites les chose bien crûment au moins. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
146. Eh mais, Matame, che propose, c'est touchours poli, surtout quand on paise la main qui nous refuse. (Acte 1, scène 13, MILORD)
147. Finissez donc, Monsieur, je n'aime point qu'on me baise les mains comme ça... (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
148. Ah, tous les chours, che marche pien ; c'est que fous ne connaissez point encore moi, Madame ; vous savez pas ce que fous refusez. (Acte 1, scène 13, MILORD)
149. Mais plis que peaucoup, Matame. (Acte 1, scène 13, MILORD)
150. Quels contes vous me faites-là ? (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
151. Ce sont point des contes ; che me porte pien, pien et touchours pien. (Acte 1, scène 13, MILORD)
152. Tenez, Matame, il y a pien cinq années qu'à l'imitation de la statue de notre roi Henry huit, je fis grafer à Londres la figure de mon visage, et en remarquant mon grand nais, les dames anglaises ils furent curieuses, et il y en eut plus de soixante qui crièrent au miracle. (Acte 1, scène 13, MILORD)
153. Il me divertit pourtant avec ses folies. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
154. Fenez, fenez-vous en causer avec moi sur fotre chaise-longue, c'est que là nous parlerons raison pien plis commodément. (Acte 1, scène 13, MILORD)
155. Oh, point de prouillerie, Matame, che fous opéis ; point de prouillerie. (Acte 1, scène 13, MILORD)
156. Ch'aime mieux aller foir l'ordre de la jartière de Mademoiselle Lany et je fous reviendrai à souper, si vous le permettez. (Acte 1, scène 13, MILORD)
157. Oh, point cela, à la bonne heure ; vous me ferez honneur et plaisir. (Acte 1, scène 13, LA COMTESSE)
158. Ah, je vous fais point encore plaisir, mais cela il fiendra, ch'espère ; sans adieu et sans rancune, Matame. (Acte 1, scène 13, MILORD)
159. Il est gai, et dans le fond c'est un homme essentiel ; mais je dis, essentiel. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
160. En vérité, si je n'avais pas eu dans ce moment-ci de l'amour pour le petit abbé, je crois d'honneur que je me serais amusée de ses folies... (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
161. Cela n'a pas encore de barbe au menton. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
162. Comment, sans conséquence ; et moi je les sens toutes. (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
163. Ce n'est rien ; il me faudrait bien autre chose pour me faire sensation à moi. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
164. Comme il est rusé ! (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
165. Il traite un baiser de pure bagatelle pour faire entendre qu'il n'est pas homme à s'y arrêter. (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
166. Je ne suis pas homme... (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
167. Je ne suis pas homme si vous voulez à m'arrêter à la bagatelle... (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
168. Il est pourtant vrai que je m'en tiens là très ridiculement le jour de ce bal, et j'ai de bons reproches à vous faire là dessus. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
169. Comment, je ne vous connais que de ce jour-là que je vous rencontrai au bal, et vous prétendez... (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
170. Et vraiment oui, je prétends vous enlever de ce bal à trois heures du matin et vous faire passer jusqu'au jour à ma petite maison. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
171. Enfin, l'on n'en voit plus comme cela ? (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
172. Mais, l'Abbé, jeune comme vous êtes .. car vous n'avez l'air que d'un petit écolier... vous avez cruellement d'usage ! (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
173. Assurément... (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
174. Presque autant qu'une femme, et si vous me connaissiez bien... (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
175. Ah ça, commençons d'abord par faire notre paix ; le voulez-vous ? (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
176. Non, je crois que je ferai mieux de commencer par me venger d'avoir tant lanterné ; et pour cet effet il me prend envie de ne point coucher ici. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
177. Comment ! (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
178. Vous-même. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
179. C'est votre homme d'affaires, votre Lafleur qui me l'a dit de votre part. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
180. Là, me boudez-vous encore ? (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
181. Et les préliminaires de notre paix une fois accordés, ne pouvons-nous pas, dès à présent, commencer à en goûter les douceurs ? (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
182. Ma foi, c'est parler de façon à me faire bientôt taire. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
183. Les cheveux plantés à merveille ! (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
184. Il est de la plus jolie figure du monde, trop jolie même pour un homme. (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
185. Laissez-moi que je raccommode tout cela moi-même. (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
186. Je crois que c'est une femme. (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
187. Hélas oui, Madame, je ne suis qu'une femme comme vous voyez, et une femme bien folle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
188. Mais je ne suis point une femme méchante. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
189. Je donne ce soir le même petit bal où je vous ai vue, je me suis vite mise en abbé pour y aller, parce que je suis une peu calotine comme je vous l'ai dit, et que je trouve d'ailleurs que ce déguisement me sied assez bien, mais croyez, Madame, que je suis incapable de faire aucun mauvais usage. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
190. Oui, oui, je vous crois, Madame, je vous crois. (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
191. Une femme ! (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
192. Mais, Madame, oserais-je vous demander à qui j'ai l'honneur... (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
193. Eh, Madame, permettez-moi de m'en retourner sans me faire connaître ; j'ai mes porteurs là-bas ; je vois que je ne pourrai faire ma paix vous moi-même ; il me fait un médiateur dans tout ceci, et avant qu'il soit une heure, je reviens ici avec lui, et je suis sûr que vous me pardonnerez. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
194. En attendant je vous promets le plus profond secret et je vous jure, Madame, qu'il n'y aura au monde que ce médiateur qui le saura. (Acte 1, scène , LA MARQUISE)
195. Qu'est-ce que c'est que cette femme-là ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
196. C'est apparemment quelque femme de condition de province ; c'est quelque espèce, assurément, car on connaîtrait cela. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
197. Elle ne reviendra pas ; mais je saurai qui elle est, je la déterrerai, et quand elle me sera connue, et que je serai au fait de ses entours, je m'en vengerai ; oh, je m'en vengerai ; je veux lui enlever son amant. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
198. Une hurluberlue comme cela qui vient me déranger ? (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
199. Milord Tapp, Madame. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
200. Écoutez, Lafleur : le monde qui me viendra pour souper, qu'on le fasse passer dans mon grand salon, et que l'on n'entre pas ici que je ne sonne, entendez-vous ? (Acte 1, scène , LA COMTESSE)
201. J'entends, Madame. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
202. Madame peut dormir en sûreté. (Acte 1, scène , LAFLEUR)
203. Je l'ai quitté, Madame, qu'il était point fini ; et d'ailleurs, je l'ai point entendu ; j'y ai été comme une bête, comme une bête, je ne pensais qu'à fous, je ne rêvais qu'à fous, je ne voyais fous. (Acte 1, scène 18, MILORD)
204. Mais, savez-vous, mon cher milord, que voilà du sentiment tout plein, ça ? (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
205. Et avec du sentiment on me tourne la tête à moi. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
206. N'allez pas continuer sur ce ton-là, je vous aimerais trop. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
207. Ah, Matame, quand je commence, je finis point. (Acte 1, scène 18, MILORD)
208. Mais, là, en conscience, ne vous abusez vous pas vous-même ? (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
209. En ce cas-là, vous êtes un homme charmant, au moins, et je me ferais un vrai scrupule de ne pas me livrer au goût que j'ai pour vous, et dont je me défendais, je ne sais pas pourquoi. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
210. Ah, Matame, Matame ! (Acte 1, scène 18, MILORD)
211. Tenez, pour couper court à tout ceci qui pourrait peut-être nous mener trop loin, venez que je vous fasse voir une copie du petit Amour de Bouchardon que j'ai placée ici, à côté de mon boudoir. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
212. Ah oui, Matame, voyons fotre amour dans fotre poudoir. (Acte 1, scène 18, MILORD)
213. Je crois que Madame a sonné... (Acte 1, scène 19, LAFLEUR)
214. Non, je me trompe. (Acte 1, scène 19, LAFLEUR)
215. Ils ne voient pas les choses légèrement. (Acte 1, scène 19, LAFLEUR)
216. Ils aiment à les approfondir. (Acte 1, scène 19, LAFLEUR)
217. Il est très libéral, il me paiera bien la vue toutes ces curiosités-là, à moi. (Acte 1, scène 19, LAFLEUR)
218. Avec vos vanteries et vos mensonges indignes, peut-on tromper une femme avec plus de bassesse ! (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
219. Ce n'est point ainsi, Monsieur, qu'on en doit agir avec une honnête femme. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
220. Oh, pien malheureux, Matame ! (Acte 1, scène 20, MILORD)
221. Mais ce n'est point ma faute, c'est que je me trouffe mal, ché sors, ché m'évanouis, ché sors, ché m'évanouis... (Acte 1, scène 20, MILORD)
222. En vérité, les hommes d'aujourd'hui sont bien maussades ! (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
223. Sont-ce des hommes que ça ? (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
224. Il ne me manquerait plus que de me marier aujourd'hui pour m'achever de peindre. (Acte 1, scène 21, LA COMTESSE)
225. Madame veut-elle que je laisse entrer chez elle à présent que Milord a fini... (Acte 1, scène 22, LAFLEUR)
226. Fini, fini, joliment. (Acte 1, scène 22, LA COMTESSE)
227. S'il y a un terme impropre dans la langue, les valets s'en saisissent toujours. (Acte 1, scène 22, LA COMTESSE)
228. Il faut donc renoncer au commerce... (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
229. Il me tombe des galants bien agréables ! (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
230. En l'un je trouve une femme, et dans l'autre je ne trouve pas un homme. (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
231. Ils sont jolis, mes malheurs ! (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
232. Morbleu, Madame, je vous l'avais bien dit. (Acte 1, scène 24, L'ABBÉ DE CORMORAN)
233. C'est le plus habile et le plus honnête homme que je connaisse, Monsieur. (Acte 1, scène 24, LA COMTESSE)
234. Venez voir une femme au désespoir. (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
235. Il faut que je me marie à un abbé. (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
236. Oui, Madame_la_Comtesse, l'abbé Fleur de Pêché, en votre très humble servante la marquise de Kerléon, qui vient vous demander votre amitié. (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
237. Ah, Madame, Madame ! (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
238. Mais, Madame_la_Comtesse, ne perdons point mon affaire de vue. (Acte 1, scène 25, L'ABBÉ DE CORMORAN)
239. Tenez, Monsieur de Cormoran, en vérité, je ne puis me résoudre à vous donner la main ; Quoi ! (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
240. n'est-il donc point quelqu'autre voie d'accommodement (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
241. Vous auriez tort, ma bienheureuse cousine ; si vous étiez une connaisseuse, vous sauriez que c'est un trésor que ce gros garçon-là ; toutes les femmes le disent, du moins. (Acte 1, scène 25, L'ABBÉ DOUXDOUX)
242. Eh mais, monstre d'abbé, il faut bien que me décide. (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
243. Il faut bien que je vous épouse, puisque sans cela je me vois à l'aumône ; la façon dont vous traitez votre mariage avec moi, c'est la bourse ou la vie, Monsieur, c'est la bourse ou la vie. (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
244. Ah, comme il baise fort ! (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
245. Que diable est-ce que vous dites là tout bas, ma très chère femme ?... (Acte 1, scène 25, L'ABBÉ DE CORMORAN)
246. Mais, mon cher cousin, et vous, ma très belle dame, contez nous donc l'histoire de vos amours et comment... (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
247. Je m'en vais donc faire fermer la porte, pour que cette belle dame abbé ne soit point gênée et me fasse l'honneur... (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
248. Comtesse, je vous prêterai un de mes habits. (Acte 1, scène 25, L'ABBÉ DE CORMORAN)
249. Allons donc, vous rêvez, il me serait trop étroit. (Acte 1, scène 25, LA COMTESSE)
250. Est un homme excédent. v.32 (Acte 1, scène 25, L'ABBÉ DE CORMORAN)
251. Son bon coeur la dément ; v.38 (Acte 1, scène 25, L'ABB? DE CORMORAN)
252. D'abord me refusa v.52 (Acte 1, scène 25, L'ABB? DE CORMORAN)
253. En me tout accordant ; v.56 (Acte 1, scène 25, L'ABB? DE CORMORAN)

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Dans les 1895 textes du corpus, il y a 5 textes (soit une présence dans 0,26 % des textes) dans lesquels il y a 1126 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 225,20 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	L'AMANT ANONYME	90	109	64	84	101	448
2	COCATRIX	111	0	0	0	0	111
3	L'?LE SONNANTE	31	6	5	0	0	42
4	L'ÎLE SONNANTE	40	43	64	0	0	147
5	ALFONSE DIT L'IMPUISSANT	125	0	0	0	0	125
6	LES ACCIDENTS OU LES ABB?S	249	0	0	0	0	249
7	LES ACCIDENTS OU LES ABBÉS	4	0	0	0	0	4
	Total	650	158	133	84	101	1126

 

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